Événements hors les murs - Archives

Avec Georges Didi-Huberman
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Le , Auditorium du Palais des Beaux Arts de Lille

Rencontre autour du livre "Aperçues", paru aux éditions de Minuit, en présence de Georges Didi-Huberman, philosophe, historien de l’art, directeur d’études à l’EHESS.
Modératrice : Florence Gravas, professeure agrégée de philosophie, docteure en philosophie.

Choses vues, non, pas même vues jusqu’au bout. Choses simplement entrevues, aperçues. Êtres qui passent, souvent au féminin pluriel, comme la Béatrice de Dante, Laura de Pétrarque, la « nymphe » d’Aby Warburg, la Gradiva de Jensen et de Freud ou la « passante » anonyme des rues parisiennes selon Charles Baudelaire. Créatures ou simples formes qui surgissent ou qui tombent. Instants de surprise, ou d’admiration, ou de désir, ou de volupté, ou d’inquiétude, ou de rire. Impressions enfantines, deuils. Colères aussi. Réflexions esquissées. Instants critiques. Ou descriptions, tout simplement. Une phénoménologie, une poétique, une érotique du regard s’esquissent. Tout cela devenu, sans crier gare, un journal sans continuité, un ensemble de récits sans personnages bien définis, un autoportrait sans visage unique.

  • Aperçues
    Georges Didi-Huberman
    Les Éditions de Minuit
    27,00

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Le , Auditorium du Palais des Beaux Arts de Lille

Rencontre autour du livre "L'ombre d'octobre", paru chez Lux éditeur, en présence de Pierre Dardot, philosophe, professeur et chercheur à l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre du groupe d’études Question Marx, et Christian Laval, sociologue, professeur émérite à l’Université Paris Nanterre, membre du Sophiapol et du groupe d’études Question Marx.
Modérateur : Alain Lhomme, professeur honoraire de philosophie, chercheur rattaché à l’UMR "Savoirs Textes Langages" de l'Université de Lille.

Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes continuent d’en faire une référence identitaire. A quoi bon, alors, en parler encore ? C’est que le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchévisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d’un leader ; culte de l’Etat-nation, obsession de la prise du pouvoir par l’insurrection, refus de la démocratie et des formes d’auto-organisation, autant d’éléments qui forment ce qu’il faut appeler « l’ombre d’octobre ».