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Avec Virginie Carton
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Le , La chouette librairie

Virginie Carton est l’autrice de "Des amours dérisoires", de "La Blancheur qu’on croyait éternelle" et de "La Veillée". Elle est aussi co-autrice de "Et nous sommes revenus seuls" avec Lili Keller-Rosenberg (éd. Plon, 2021). La romancière, également journaliste à La Voix du Nord et spécialiste de la musique et de la chanson française, a publié son dernier roman en 2022 : "Restons bons amants" (éd. Viviane Hamy).

C'est à cette occasion que nous recevons l'autrice pour un café littéraire animé par Schéhérazade.

Son premier roman "Des amours dérisoires" a été publié chez Grasset en 2012 et a été traduit dans plusieurs pays, notamment en Allemagne et en Espagne. Elle y évoque, sur un ton doux-amer, la difficulté du choix amoureux et pose la question de l’engagement. "Vincent était gentil et Vincent était délicat. Il avait aussi un défaut redoutable : il manquait de courage." Vincent, Marine, Juliette et les autres, une bande d'amis, sont pris dans les indécisions d'amours cocasses, tout à la fois immatures et profondes. Un texte drôle et musical.

Son deuxième roman, "La Blancheur qu'on croyait éternelle", a été publié chez Stock en mars 2014. Il raconte le chassé-croisé tragi-comique de Mathilde et Lucien, deux personnages "old school", deux solitudes perdues dans un monde où les sentiments n’ont plus de place. Il montre avec un ton badin mais pas si léger des héros maladroits, empêtrés dans leur rapport aux autres et décontenancés par les codes générationnels qu'on leur impose. Pour ce roman, Alain Souchon a autorisé l’autrice à utiliser une phrase de sa chanson "L'Amour à la machine" pour titre et Claude Lelouch a prêté une image du film "Un homme et une femme", utilisée en bandeau du livre, le héros, Lucien, étant un admirateur du film et de Jean-Louis Trintignant. Le roman a reçu le Prix du roman français Confidentielles 2014.

Son troisième roman, "La Veillée" (Stock, 2016), met en scène les retrouvailles de deux ami.e.s, Marie et Sébastien, autour de la mort du père de ce dernier. Au cours d'une veillée funèbre une nuit de neige, elle et lui vont découvrir que le défunt n'a pas mené la vie qu'on lui prêtait et les longues heures passées à son chevet vont leur permettre de se dire quelques vérités refoulées. C'est un huis clos découpé en cinq actes à la façon des tragédies classiques, dans lequel l'autrice s'amuse à créer des rebondissements et à mêler, comme pour ses deux premiers romans, le tragique au comique.

"Restons bons amants", quatrième et dernier roman paru, vient prolonger son travail : Hélène n’est pas encore mariée ni mère lorsqu’elle rencontre son amant, un homme de scène. De la naissance d’une liaison à la prise de conscience d’une passion, cette excroissance amoureuse, gracieuse parce que légère, intense parce qu’éphémère, devient le refuge d’une histoire sans avenir. Avec pudeur et justesse, "Restons bons amants" est à la fois un hommage aux aimés, à la force d’être femme et au vertige que nous procurent les amours interdites.

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