Giratoire

Dominique Paravel

Serge Safran éditeur

  • Conseillé par
    13 mars 2016

    Dominique Paravel - son mot préféré : « Jonquille »

    Un mot que j'aime : jonquille. Il est jaune et craquant comme la fleur elle-même, une petite trompette naïve et plissée, toute droite, sans parfum sinon celui du printemps, des prés humides. Dans le mot jonquille j'entends joie simple et perdue. J'entends mon enfance.

    (Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)


  • Conseillé par (Libraire)
    20 février 2016

    une belle découverte !

    Une rencontre improbable entre deux personnages attachants, un peu perdus et peut-être à un carrefour dans leur vie ...
    Céline


  • Conseillé par (Libraire)
    26 janvier 2016

    Une artiste de la construction

    Présenté comme un « road novel », quand le chemin compte plus que le but, le roman de Dominique Pavarel inventerait en fait un nouveau genre : le « roundabout novel », le roman des ronds-points, où le chemin s'oublie autant que le but.
    Deux personnes fort dissemblables forcées à faire équipe : c'est vieux comme le Quichotte. Si de plus elles sont de sexe opposé, cela donne à Hollywood les comédies les plus convenues, et ici le plus inattendu, le plus fascinant des romans de cette rentrée d'hiver.
    C'est qu'en plus d'une écriture qui sait à la fois être d'une grande limpidité et s'autoriser la hauteur du sourire, Dominique Paravel est une artiste de la construction. Après la polyphonie de son roman précédent, « Uniques », elle joue ici du chant/contre-chant qui donne aux événements, selon qu'ils sont vus par les yeux de Joaquin ou par ceux de Vivienne, un relief surprenant et entraîne la complicité du lecteur.
    Disons enfin que l'empathie de l'auteur pour ses personnages nous les rend tout à fait familiers, au sens premier du terme -et même plus : à la fin de la lecture, ils font partie de nous,
    « Giratoire » confirme le talent de Dominique Paravel -et l'instinct sûr de Serge Safran, son éditeur.