Par une belle fin d’après-midi d’été, une jeune fille à califourchon sur une branche remplit son panier de cerises au même moment où un oiseau transporte une brindille, un écureuil s’élance le long du tronc ; et alors qu’un jeune peintre met la dernière touche à son œuvre et que l’amateur d’art aux cheveux blancs examine celle-ci attentivement, une autre petite fille juchée sur les épaules de son père rêve elle aussi de manger des cerises.
Deux petites graines en devenir échangent sur leur développement et leurs origines, et se découvrent énormément de similitudes. Alors que les pages défilent alternant leurs impressions, une double-page célèbre la naissance face à face d’un bébé et d’une plante.
La couverture nous prévient, « dans ta tête » vibre un furieux mélange explosif qu'on va découvrir petit à petit. Un narrateur ouvre l’histoire par une injonction négative : « [...] tu NE dois PAS penser à un... ÉLÉPHANT ! ». Le dessin humoristique montre l’enfant les yeux fermés, concentré, à l’écoute ! Et ce qui devait arriver… page suivante surgit un ÉLÉPHANT !
Olympe est orpheline, et unique héritière du domaine de Roquedor. Son tuteur, l’affreux Saint-Mesme, veut la marier à son fils, benêt véritablement amoureux. C’est compter sans le caractère indomptable de la jeune fille, et sa capacité à manier l’épée.
Dans cet album, nous suivons le parcours de la famille Appenzell, de la perte de leur statut de banquiers respectables à la création de leur chocolaterie. Malgré sa dimension extraordinaire, ou plutôt à cause d’elle, elle sera incomprise et pourchassée, ce qui en révèle davantage sur les assaillants que sur les victimes.