Quand Alexandre Dumas tranquillement, mine de rien, invente le flash-back, cela donne le premier roman qui commence par la fin!
Black est une leçon d'écriture, il y a la perfection des dialogues, l'excellence de la ponctuation et le soufle des feuilletonistes.
Cela nous tient en haleine de la fin...au début...

Grand-père Jake est un vieux solitaire porté sur la bibine, Titou son orphelin de petits-fils vient vivre chez lui, c'est deux-là s'entendent à merveille. Un jour déboule à la ferme un canard boulimique... Autant dire que la maisonnée va être un peu secouée...
C'est un roman d'apprentissage, l'on passe du rire aux larmes avec un seul regret, le roman est trop court, il ne fait pas cent pages, quitter si vite pépé Jake en fiche un coup au moral.

Roman épicurien, philosophique, écologique, il nous parle de la vie, de l'amour, du temps qui passe, du vin bien sûr et de l'être qui manque.
C'est un cru exceptionnel, à consommer sans aucune modération.