Sarah Berti - son mot préféré : « Oui »
OUI
simplement parce que c'est celui que je préfère entendre, celui qui rend heureux, qui naît d'un sourire et en fait naître un autre.
Parce qu'il n'a que des voyelles, douces, accrochées, parce qu'il se prononce dans un souffle.
Parce qu'il est promesse, et espoir. Et vie.
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Isabelle Bary - son mot préféré : « Jouissif »
J'ai un amour particulier pour le mot «jouissif», d'abord parce qu'il induit une très plaisante sensation de bien-être, mais aussi parce que le simple fait de le prononcer (essayez !) est jubilatoire.
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Françoise Houdart - son mot préféré : « Esquisse »
Je suis Françoise Houdart, auteure de 16 romans, tous publiés depuis 1990 par les Editions Luce Wilquin (Avin, Belgique). Parmi les mots qui reviennent régulièrement sous ma plume, le mot : esquisse traduit bien ma façon d'aborder un personnage ou une situation, sans hâte, en m'accordant le droit de ne rien figer dès le début d'une histoire.
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Bruno Ory-Lavollée - son mot préféré : « Beethoven »
«A six ans, j'aimais déjà Beethoven. Dans sa personne, sa vie et son oeuvre se concentrent la plupart des valeurs fondatrices de la musique classique. Le virtuose et l'improvisateur subjuguaient ses contemporains, le passionné de littérature était imprégné d'idéaux démocratiques, et le compositeur surmonta avec héroïsme la surdité, les échecs et la solitude pour nous léguer ses symphonies, sonates, quatuors... Ces oeuvres n'ont pas seulement ouvert de nouveaux horizons à l'art musical : elles touchent le coeur de chacun, depuis deux siècles et sur tous les continents. Sans doute parce qu'elles nous invitent à être humain de cette façon-là.»
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Christian Ruby - son mot préféré : « Archipel »
Mon mot préféré : Archipel. Il est utilisé afin d'évoquer des connexions entre cultures, entre individus ou entre compétences. Il insiste sur le "entre", l'échange, le passage, et affiche les impasses d'une juxtaposition d'identités refermées sur soi. Il soutient, en effet, le refus de considérer une cité ou une culture comme un tout (évoquant la clôture et le holisme) ou une communauté fermée (soumise à hiérarchie et sans débord). Il appartient à la langue grecque homérique, y désignant la mer Egée, parsemée d'îles, qui choisissent une autorité commune immanente (un archè, un principe), en restant ouvertes les unes sur les autres grâce à des ports. Il facilite une pensée de l'interindividuel (compositions, trajectoires, différends) ou de l'interculturel, en évoquant des lignes de rapprochement et d'écartement, de conjonctions et de compositions entre des cultures et des territoires (intellectuels, artistiques, politiques) rebelles à l'enfermement dans un principe d'unité.
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