EAN13
9782845900967
ISBN
978-2-84590-096-7
Éditeur
Arfuyen
Date de publication
Collection
CARNETS SPIRITU (vol. 52)
Séries
Écrits des maîtres soufis (1)
Nombre de pages
178
Dimensions
18,5 x 12 x 1,8 cm
Poids
188 g
Langue
persan
Langue d'origine
arabe
Code dewey
297.4
Fiches UNIMARC
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1 - Écrits des maîtres soufis - volume 1

Trois traités de Najm Kubra

De

Édité par

Arfuyen

Carnets Spiritu

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Au début de l'islam, l'apparition du soufisme répond au désir d'approfondir le sens de la vie religieuse à partir des préceptes du Coran et des récits des prophètes de la tradition biblique. Il présente une dominante ascétique et dénote l'influence du monachisme chrétien issu des anciens Pères du désert.
Ce premier cahier propose une initiation à la doctrine des soufis interprétée par le shaykh Najm Kubrâ (1146-1221) qui diffusa au tournant du XIIe/XIIIe siècles (VIe/VIIe s. de l'hégire), en Asie centrale, un enseignement spirituel de grande valeur. Kubrâ a analysé les étapes du dévoilement de la lumière divine par l'ascèse et la prière du coeur, que nous appelons le « dhikr théophanique». Cette méthode d'oraison n'est pas sans rappeler celle des moines hésychastes du christianisme oriental, et elle est mise en relief dans les textes de Kubrâ et ses successeurs. Elle a fait autorité tout au long de l'histoire ultérieure du soufisme.
Ce volume présente trois opuscules de Kubrâ, traduits de l'arabe et du persan: Les Dix Fondements de la vie spirituelle, La Missive au voyageur errant et Le Port de la khirqa. Ce dernier texte, par exemple, permet de remonter aux origines mêmes du soufisme : « Le terme sûfî, affirme Kubra, est dérivé de sûf (la laine) ».
Quant au terme générique désignant le froc de laine ou « khirqa », il provient d'une racine signifiant « déchirer », «lacérer ». Terme éclairant, qu'on n'a pas assez remarqué jusqu'à ce jour : le soufi engagé dans une vie de renoncement et de sacrifice volontaire a souvent le coeur déchiré à la pensée d'être maintenu loin de Dieu et il lui arrive, dans les états de crise ou d'angoisse spirituelle aigüe, de « lacérer ses vêtements ».
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