La conscience et le droit. Actes du 18ème colloque national, actes du XVIIIe Colloque national de la Confédération des juristes catholiques de France
EAN13
9782740309735
ISBN
978-2-7403-0973-5
Éditeur
Téqui
Date de publication
Nombre de pages
189
Dimensions
22 x 15 x 1,5 cm
Poids
274 g
Code dewey
340.112
Fiches UNIMARC
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La conscience et le droit. Actes du 18ème colloque national

actes du XVIIIe Colloque national de la Confédération des juristes catholiques de France

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Malgré les grandes déclarations et les grands principes, la conscience a vu son espace de liberté singulièrement rétréci dans nos sociétés sécularisées, technicisées et surréglementées. Sous l'influence du conformisme idéologique, nos lois redoutent les objections de la conscience de peur d'inciter à la désobéissance civile et civique. En appeler à la conscience devient insupportable à qui ne jure que par le progrès, la modernité ou le consensus... De surcroît, renvoyant en grande partie à la transcendance, la conscience cherche encore sa place dans notre laïcité française qui, depuis un siècle, a entrepris de congédier le religieux de la vie publique avant qu'il ne déserte la vie privée. Pourtant, depuis la plus lointaine Antiquité, les relations entre la conscience et le droit se sont toujours situées au cœur de la vie sociale car la loi n'est jamais neutre : sa recherche du juste est une démarche essentiellement éthique qui, par là même, engage la conscience des citoyens, quelles que soient, par ailleurs, leurs croyances ou incroyances. La démocratie n'est pas exempte de cette tension perpétuelle qui traverse la conscience de chacun entre le bien et le mal, le juste et l'injuste, le légal et le moral. C'est à ce vaste panorama que se livrent les auteurs de cet ouvrage en envisageant la place de la conscience dans les principes du droit et les textes de loi, ainsi que son rôle dans l'activité du législateur, du magistrat et de l'avocat. Gage de vraie liberté, le respect de la conscience constitue un droit fondamental car un droit sans conscience serait tout le contraire du droit.
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