- EAN13
- 9782213620114
- ISBN
- 978-2-213-62011-4
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 12/05/2004
- Collection
- Documents
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 2,2 cm
- Poids
- 535 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 364.106
- Fiches UNIMARC
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Nouvelle bande à Bonnot, financiers d?Action directe, enfants perdus de la gauche ou gangsters de la banlieue sud ?
De 1981 à 1986, des bandits inventifs et culottés dévalisent les banques en plein jour. Pas les fonds de caisses minables, mais l?or enfermé dans les coffres des particuliers.
Déguisés, ils arborent des postiches : perruques, barbiches, moustaches, lunettes, masques et loups. Ils s?habillent en gentlemen avec costumes griffés, redingotes bleu marine, manteaux en loden vert et chapeaux cloches anglais.
Politisés, ils annoncent à l?entrée « contrôle fiscal » au lieu de « c?est un hold-up »,
dissertent parfois sur le gouverment socialo-communiste ou enfilent un masque
de Georges Marchais.
Gonflés, ils prennent possession des banques, retiennent en otages employés
et clients et restent à l?oeuvre de quarante-cinq minutes à deux heures.
Expérimentés, ils ouvrent à la chaîne les coffres de ces messieurs-des-beaux-quartiers
au marteau et au burin.
Organisés, ils enfournent dans des sacs à pommes de terre ou des surplus kaki de l?armée américaine lingots, pièces de monnaie, billets et bijoux.
Bigarrés, ils s?expriment à la fois en français, en verlan, en hébreu, et l?un d?eux zézaye.
Gantés, ils ne laissent jamais d?empreintes et emportent le film de vidéo-surveillance.
Le travail terminé, ils disparaissent à bord de voitures rapides et prennent toujours la police de vitesse.
La presse les a surnommés « le gang des burins », des « marteaux », des « lodens » ou « le gang des Postiches ».
De 1981 à 1986, des bandits inventifs et culottés dévalisent les banques en plein jour. Pas les fonds de caisses minables, mais l?or enfermé dans les coffres des particuliers.
Déguisés, ils arborent des postiches : perruques, barbiches, moustaches, lunettes, masques et loups. Ils s?habillent en gentlemen avec costumes griffés, redingotes bleu marine, manteaux en loden vert et chapeaux cloches anglais.
Politisés, ils annoncent à l?entrée « contrôle fiscal » au lieu de « c?est un hold-up »,
dissertent parfois sur le gouverment socialo-communiste ou enfilent un masque
de Georges Marchais.
Gonflés, ils prennent possession des banques, retiennent en otages employés
et clients et restent à l?oeuvre de quarante-cinq minutes à deux heures.
Expérimentés, ils ouvrent à la chaîne les coffres de ces messieurs-des-beaux-quartiers
au marteau et au burin.
Organisés, ils enfournent dans des sacs à pommes de terre ou des surplus kaki de l?armée américaine lingots, pièces de monnaie, billets et bijoux.
Bigarrés, ils s?expriment à la fois en français, en verlan, en hébreu, et l?un d?eux zézaye.
Gantés, ils ne laissent jamais d?empreintes et emportent le film de vidéo-surveillance.
Le travail terminé, ils disparaissent à bord de voitures rapides et prennent toujours la police de vitesse.
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