II, Contre tout espoir (Tome 2), Souvenirs
EAN13
9782070140954
ISBN
978-2-07-014095-4
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Tel (2)
Séries
Contre tout espoir (2)
Nombre de pages
378
Dimensions
19 x 12,7 x 2 cm
Poids
370 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
891.784403
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II - Contre tout espoir (Tome 2)

Souvenirs

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Gallimard

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À côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien.C'est l'air de la liberté qu'on respire dans ce livre étouffant dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux États-Unis sous le simple titre de «Souvenirs».Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski , et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930.À ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXᵉ siècle, mais aussi un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline.
Le premier volume des Souvenirs a révélé combien l'immense poète Ossip Mandelstam trouve naturellement sa place, à côté des Chalamov, Soljenitsyne, Grossman ou Pasternak, au rang de ceux qui illustrent la résistance de l'esprit au terrorisme d'État - stalinien, en l'occurrence. Sa femme Nadejda y décrivait les quatre dernières années de la vie du poète, ses deux arrestations et son destin posthume. Dans ce présent volume, elle revient en arrière, raconte les espoirs et les drames d’une génération intellectuelle au lendemain de la Révolution, puis l’installation de tous dans le sentiment oppressant de la peur. Intellectuels et artistes apprennent à ruser et à mentir sans cesse pour concilier l’expression de leur individualité avec les exigences de l’idéologie régnante.
Dans ce présent volume, Nadejda Mandelstam revient en arrière, raconte les espoirs et les drames d’une génération intellectuelle au lendemain de la Révolution, puis l’installation de tous dans le sentiment oppressant de la peur...
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