- EAN13
- 9782713224058
- ISBN
- 978-2-7132-2405-8
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 20/06/2013
- Collection
- En temps et lieux
- Nombre de pages
- 238
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,2 cm
- Poids
- 445 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 321.801
- Fiches UNIMARC
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Le nouvel idéal politique
Enquête sur la pertinence des théories actuelles de la démocratie
De Edwige Kacenelenbogen
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
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Frappée par le manque de prescriptions "concrètes" sur lesquelles le courant néo-républicain débouche, Edwige Kacenelenbogen éclaire cet aspect relativement méconnu en dessinant un parallèle original, et quelque peu provocateur, entre ce courant et l'intuition libertarienne (ou néo-libérale) d'un ordre "spontané". L'auteur met à jour des parallèles, des convergences entre ces deux théories actuelles - et a priori opposées - de l'organisation politique.
Quatre œuvres sont examinées avec clarté et précision. L'œuvre hayekienne, fondatrice du paradigme néolibéral, et trois versions contemporaines de l'idéal républicain: celle de Philip Pettit, dont la théorie pose les bases du républicanisme contemporain; celle de David Miller qui prône un républicanisme nationaliste et celle de Jean-Marc Ferry dont l'approche « communicationnelle » s'efforce d'établir les conditions d'un univers politique "postnational" en Europe. Etablissant une distinction entre la logique « constructiviste » de certaines pensées ambitieuses et volontaires du politique, et une logique « spontanéiste », qui s'illustre dans la conceptualisation d'un ordre politique « spontané », l'auteur démontre l'appartenance des théories néorépublicaines au courant qu'elle nomme « spontanéiste », identifiant et expliquant ainsi le caractère abstrait, amorphe, et, pour finir, apolitique, des prescriptions que ces nouvelles théories autorisent.
L'auteur éclaire à la fois la profonde crise démocratique que traversent aujourd'hui les régimes occidentaux, et l'effacement actuel du politique au profit d'impératifs principalement économiques.
Quatre œuvres sont examinées avec clarté et précision. L'œuvre hayekienne, fondatrice du paradigme néolibéral, et trois versions contemporaines de l'idéal républicain: celle de Philip Pettit, dont la théorie pose les bases du républicanisme contemporain; celle de David Miller qui prône un républicanisme nationaliste et celle de Jean-Marc Ferry dont l'approche « communicationnelle » s'efforce d'établir les conditions d'un univers politique "postnational" en Europe. Etablissant une distinction entre la logique « constructiviste » de certaines pensées ambitieuses et volontaires du politique, et une logique « spontanéiste », qui s'illustre dans la conceptualisation d'un ordre politique « spontané », l'auteur démontre l'appartenance des théories néorépublicaines au courant qu'elle nomme « spontanéiste », identifiant et expliquant ainsi le caractère abstrait, amorphe, et, pour finir, apolitique, des prescriptions que ces nouvelles théories autorisent.
L'auteur éclaire à la fois la profonde crise démocratique que traversent aujourd'hui les régimes occidentaux, et l'effacement actuel du politique au profit d'impératifs principalement économiques.
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