Les orbéliades

Préface.

« J’écris ou je meurs. »
Avec Patrick Montois Orbel, tout est prétexte à l’écriture.
« Il faut rechercher sa sensibilité profonde afin d’en connaître les profondeurs. »
Il ingère et les mots ruissellent comme si le poème venait à lui, sans souffrance.
Un peu comme Maupassant, Orbel côtoie son « Horla », mais lequel des deux possède l’autre ?
La poésie : Passion dévorante, seconde nature de l’auteur ou plutôt l’unique, la véritable, enfouie au plus profond.
Orbel reste lui-même déconcerté et a cessé de se questionner. Les idées fusent au travers d’images naissant sur le papier.
Le lecteur se laisse envoûter par l’univers onirique du poème Le lac, quête spirituelle pour certains, voyage ascensionnel pour d’autres, évoquant le mythe grec existentiel du passage vers l’autre monde.
L’ensemble des vers est ciselé, poli. L’orfèvre crée un écrin dans lequel chaque sensibilité prend plaisir à se laisser engloutir.
La verve poétique est là, empreinte des convictions de l’auteur.
Une liberté propre exaltée pour et par l’écriture où s’impose et repose, serein, l’univers Orbélien.
En observateur sensible, le poète interpelle par sa vision de notre quotidien : Les objets s’en retrouvent personnifiés, notre société nous semble révélée.
Humain, si humain, Orbel élabore son œuvre au noir …
Le silence est d’or … Chut … La lecture est toute aussi précieuse !

Corinne Zogata