William Jones et la représentation de l'Inde
EAN13
9782843102141
ISBN
978-2-84310-214-1
Éditeur
UGA EDITIONS
Date de publication
Collection
ESTHETIQUE REPR
Nombre de pages
280
Dimensions
14 x 1,7 cm
Poids
394 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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William Jones et la représentation de l'Inde

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Sir William Jones est considéré comme le plus grand orientaliste de tous les temps. Il fut l'un des tout premiers à apprendre le sanskrit, la langue mère de l'Inde, et le premier à en traduire les trésors littéraires, propulsant ainsi l'Orient d'un espace imaginaire, propre seulement à illustrer toutes les fantaisies des Occidentaux , au statut de grande civilisation, bouleversant à jamais la représentation de l'Inde pour l'Occident. Ce livre se penche sur la question de savoir si la représentation de l'Inde construite par Jones à travers ses écrits et traductions s'avère une manipulation et si elle sert les visées impériales britanniques, comme l'accusation en a été portée ?
A partir d'une lecture attentive des écrits de Jones, nous avons souhaité en rétablir toutes les nuances, en faire ressortir toute la complexité, en amont comme en aval ; en amont avec une analyse fouillée de l'œuvre de Jones, en aval en rassemblant une masse de documentation éparse afin d'étudier les procédés qui règlent l'appropriation sociale de son discours à travers deux siècles. Il s'agit ici de confronter, mesurer, remettre en perspective, les points de vue divergents , de façon à faire surgir le lectorat polyphonique de William Jones dans toute sa contradiction, commençant par son ami et premier biographe, Lord Teignmouth, et terminant par des lecteurs, historiens et politologues contemporains afin d'évaluer le poids qu'elle a eu sur l'historicité de l'Inde, et de l'Europe.
Les trois premiers chapitres sont consacrés à la " contextualisation " de l'œuvre de Jones, en la replaçant dans son contexte historique et culturel. Les chapitres 4, 5, et 6 explorent les apports de connaissances dans ses écrits, comme les points faibles, pour mieux cerner l'héritage culturel ainsi constitué. Les chapitres 7,8, et 9 sont consacrés à l'analyse détaillée de cet héritage pour une période allant jusqu'au milieu du dix- huitième siècle, soit plus de quinze ans après la publication de la Minute de Macaulay (1835), qui sonnait le glas de la politique indianiste de la Compagnie.
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