- EAN13
- 9782757414897
- ISBN
- 978-2-7574-1489-7
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 30/03/2017
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 384
- Dimensions
- 24 x 16 x 5,6 cm
- Poids
- 618 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Flandre et les Flamands au miroir des historiens du royaume (Xe-XVe siècle)
De Isabelle Guyot-Bachy
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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Quel rôle jouèrent les Flamands dans la naissance de la « nation France »? Que
savait de Bouvines, Courtrai, Cassel ou Roosebeke, marqueurs mémoriels de cinq
siècles d'histoire entre le comté de Flandre et le royaume de France, le clerc
breton ou le noble provençal? Que disait-on en Normandie ou en Auvergne, de la
Flandre, des Flamands, de leur identité mais aussi de leur appartenance au
royaume? Les Français – ou tout au moins leurs élites – partageaient-ils avec
le roi et avec ceux qui gravitaient à l’ombre de son pouvoir une perception
commune de cette « question flamande » qui, des Carolingiens aux Valois, fut
récurrente et souvent brûlante?
Le récit que l’on poursuit ici est moins celui des événements tels qu’ils se
sont déroulés, que celui de la construction « imaginée » du passé qu’offrent
les chroniques médiévales et, à leur suite à partir du XVIe siècle, une grande
variété de textes dont l’ambition fut de raconter à un public appelé peu à peu
à former une nation une « histoire de France par la mémoire ».
savait de Bouvines, Courtrai, Cassel ou Roosebeke, marqueurs mémoriels de cinq
siècles d'histoire entre le comté de Flandre et le royaume de France, le clerc
breton ou le noble provençal? Que disait-on en Normandie ou en Auvergne, de la
Flandre, des Flamands, de leur identité mais aussi de leur appartenance au
royaume? Les Français – ou tout au moins leurs élites – partageaient-ils avec
le roi et avec ceux qui gravitaient à l’ombre de son pouvoir une perception
commune de cette « question flamande » qui, des Carolingiens aux Valois, fut
récurrente et souvent brûlante?
Le récit que l’on poursuit ici est moins celui des événements tels qu’ils se
sont déroulés, que celui de la construction « imaginée » du passé qu’offrent
les chroniques médiévales et, à leur suite à partir du XVIe siècle, une grande
variété de textes dont l’ambition fut de raconter à un public appelé peu à peu
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