- EAN13
- 9791037024978
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 11/07/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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1914 : L'entrée en guerre de quelques philosophes
Sigmund Freud, Edmund Husserl, Henri Bergson, Bertrand Russell
Hermann
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Papier - Hermann 25,00
Le présent livre recueille les textes rédigés par Husserl, Bergson, Russell et
Freud dans les tout premiers mois de la Grande guerre. Ces quatre auteurs ont
façonné la pensée de leur siècle : comment ont-ils vécu, perçu, pensé l’entrée
en guerre des pays qui ont créé la civilisation européenne ? Ils considéraient
cette dernière comme une des plus hautes manifestations de l’esprit humain :
cette guerre est, pour eux et d’emblée, une forme d’autodestruction impossible
à penser. Il le faut néanmoins et chacun s’y efforce en usant de ses propres
concepts, sans qu’il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d’y voir une
unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-
être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le
nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l’ampleur et
la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les
mensonges des États et la négation de la démocratie. La haine de la vie, le
mépris de l’homme, en somme.
Freud dans les tout premiers mois de la Grande guerre. Ces quatre auteurs ont
façonné la pensée de leur siècle : comment ont-ils vécu, perçu, pensé l’entrée
en guerre des pays qui ont créé la civilisation européenne ? Ils considéraient
cette dernière comme une des plus hautes manifestations de l’esprit humain :
cette guerre est, pour eux et d’emblée, une forme d’autodestruction impossible
à penser. Il le faut néanmoins et chacun s’y efforce en usant de ses propres
concepts, sans qu’il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d’y voir une
unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-
être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le
nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l’ampleur et
la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les
mensonges des États et la négation de la démocratie. La haine de la vie, le
mépris de l’homme, en somme.
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