NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d'État au Canada, Esclavage, répression et violence d'État au Canada
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EAN13
9782897125790
Éditeur
Mémoire d'encrier
Date de publication
Collection
Essai
Langue
français
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NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d'État au Canada

Esclavage, répression et violence d'État au Canada

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NoirEs sous surveillance est une œuvre radicale dans le sens où elle déterre
les racines du racisme anti-noir au Canada et au Québec. L’essai est aussi un
hommage à la résistance des communautés noires : tout au long du livre,
Maynard présentent leurs récits qui confrontent l’image de lui-même que le
Canada essaie d’imposer, leur refus de l’indignité et leur aspiration à une
vraie libération. En effet, Maynard soutient que l’idéal multiculturel d’un
Canada harmonieux n’existe pas. L’État canadien n’a jamais eu l’intention de
traiter les personnes noires et autochtones en égaux avec ses citoyens euro-
canadiens. Le multiculturalisme a non seulement été un moyen d’invisibiliser
les Autochtones, mais aussi un moyen de dépolitiser les luttes antiracistes,
en premier lieu celles contre la négrophobie. En ce sens, NoirEs sous
surveillance. Esclavage, répression et violence d’État au Canada restera sans
aucun doute un classique dans le genre. – Alexandra Pierre, Ligue des droits
et liberté, Webzine Vivre ensemble Noir.e.s sous surveillance: Le livre noir
du Canada multiculturel. Le nerf de Noir.e.s sous surveillance consiste à
débusquer les formes de répression étatique que les Noirs endurent au
quotidien et qui ne sont, pour la plupart, qu’un lointain prolongement de
mesures influencées par la pensée esclavagiste. Les pratiques contemporaines
de profilage racial, par exemple, découlent de cette image du Noir voleur et
criminel apparue pendant le XVIIIe siècle. Or, le profilage, en tant que «
prophétie autoréalisatrice », est un serpent qui se mord la queue : « Plus un
groupe est ciblé, plus la probabilité d’y découvrir des comportements
criminels augmentent » ; plus les infractions augmentent, plus le groupe est
ciblé. À Montréal, par exemple, un adolescent noir fumant du cannabis a sept
fois plus de risques d’être interpellé par les forces de l’ordre qu’un
adolescent blanc s’adonnant à la même activité. Peu surprenant, dans ce
contexte, que les Noirs soient surreprésentés dans les prisons, qu’ils forment
près de 9 % de la population carcérale canadienne alors qu’ils comptent pour 3
% de la mosaïque culturelle du pays. – David Laporte, Spirale Robyn Maynard
procède à une analyse méthodique et approfondie de la violence d’État que
vivent les populations noires, mais aussi autochtones, sur les plans
politique, économique et social. Partant, elle fait voler en éclat le mythe,
encore très répandu, d’une société canadienne unie et fondée sur un idéal
multiculturel […] Chapitre après chapitre, elle exhume l’histoire occultée du
Canada, celle des populations noires et autochtones, mais aussi, celle des
populations immigrées. Statistiques et exemples à l’appui, elle évoque les
violences policières, celles vécues par les femmes noires en particulier. Elle
étudie également « les séquelles de l’esclavage dans les services de
protection de la jeunesse. » Et dans le même ordre d’idées, elle se penche sur
le racisme anti-Noir.e.s dans le système scolaire… – Christian Éboulé, TV5
Monde Un brillant essai qui réussit à la fois à être érudit, bien vulgarisé,
très référencé, mais toujours clair! – Comité de sélection du Prix des
Libraires 2019- catégorie essai Lecture franche et incisive du racisme au
Canada qui profiterait à tous les Canadiens, qu’ils soient noirs, blancs,
autochtones ou autres. – Winnipeg Free Press L’ouvrage de Robyn Maynard est un
livre essentiel qui mérite une bonne place sur votre table de chevet. Et
pourquoi pas, sous le sapin de Noël? Après l’avoir lu, la vision que vous avez
du Canada et de son multiculturalisme, si vanté souvent, ne sera certainement
plus la même. – John Nais, Touki Montréal
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