Bamboola Bamboche
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EAN13
9782897123611
Éditeur
Mémoire d'encrier
Date de publication
Collection
Roman/Récit
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Bamboola Bamboche

Mémoire d'encrier

Roman/Récit

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Tout le livre est dans ce style cahoteux, cette écriture cul-sec des soirs où,
derrière les brumes du tabac et de l’ivresse, le monde paraît moins
inhospitalier, plus drôle, plus fou et plus aigu en même temps – Josyane
Savigneau, Le Monde Qui a prononcé le mot désespoir? Sortez provocateur! Reste
le mot en smoking, l’image en haillons, la jubilation en Bobby Lapointe sur le
vieux Teppaz; Miles Davis, Brautigan, le journal de Jules Renard et le canal
Saint-Martin. Mieux qu’une paire de béquilles, non? Lisez Jean-Claude Charles.
– L’Evénement du Jeudi Avec aussi une conscience aiguë du social, le droit à
la révolte et l’interpellation du politique. Il y a quelque chose
d’insoutenable et d’admirable devant la prise de risque d’une écriture qui
semble n’avoir peur de rien. – Lyonel Trouillot, Le Matin Bamboola Bamboche
est une œuvre atypique. Ce roman est construit selon la chronologie linéaire
d'une nuit, entre minuit et sept heures du matin. Il se passe dans un bar, sur
une île imaginaire de la Caraïbe. Il raconte l'histoire d'une investigation
sur la disparition d'un écrivain, par un journaliste amoureux d'une femme
vaguement impliquée dans un projet révolutionnaire. On se rend vite compte que
cette unité de temps, de lieu, d'action pourrait bien être un leurre. En
effet, la nuit se déroule dans le chaos d'une mémoire vive, un temps qui fait
des plis, un rêve tissé de bric et de broc, il se pourrait bien que le bar
soit autre chose qu'un bar, mais quoi? L'écrivain disparu et le journaliste à
sa recherche seraient-ils vraiment deux personnages distincts? Quant à la
femme, Gina, elle est nombreuse, oserais-je dire. Je laisse aux lecteurs le
soin d'ouvrir cette boîte à surprises emboîtant d'autres boîtes, jusqu'au coup
de théâtre final. C'est un roman à la fois complexe – attention, je ne dis pas
compliqué – et simple tout en restant polysémique, c'est-à-dire tendu de sens
divers. Il progresse dans ce que je considère comme une noire lumière de moi
et des autres. – Jean Claude Charles, Nouvelliste
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