- EAN13
- 9782869583580
- Éditeur
- École française d’Athènes
- Date de publication
- 28/04/2020
- Collection
- Suppléments du BCH
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Philippes, colonie romaine d’Orient
Recherches d’histoire institutionnelle et sociale
Cédric Brélaz
École française d’Athènes
Suppléments du BCH
Autre version disponible
Fondée en terre thrace par le roi Philippe II de Macédoine, la cité grecque de
Philippes fut, au cours de l’automne 42 av. J.-C., le théâtre de
l’affrontement décisif entre l’armée des républicains Brutus et Cassius et
celle des héritiers de César, Antoine et Octave. À l’issue de la bataille,
Antoine décida de tirer profit du vaste territoire environnant pour y établir
les vétérans des légions qui avaient combattu et pour fonder une colonie
romaine. S’appuyant sur une riche documentation épigraphique, ce livre
reconstitue la structure et le fonctionnement des institutions de l’entité
politique qui fut substituée à la cité grecque à cette occasion, ainsi que la
formation des élites dirigeantes de la colonie et les dynamiques
démographiques, sociales et culturelles qui animèrent ce groupe durant plus de
trois siècles, de la fondation de la colonie à la fin du iiie s. apr. J.-C.
Par le biais de comparaisons avec les autres colonies fondées par Rome dans
les provinces orientales de l’Empire, avec les cités grecques et avec les
municipes et colonies d’Occident, l’étude s’efforce de replacer Philippes dans
le cadre général des communautés locales de l’Empire romain, aussi bien que
dans son contexte régional immédiat. À travers l’exemple de Philippes, ce
livre montre que, bien loin d’avoir été des images statiques de Rome comme le
prétend la formule célèbre d’Aulu-Gelle, les colonies, quoique dotées
d’institutions calquées sur un archétype élaboré à Rome, en étaient plutôt des
ramifications vivantes et autonomes, sensibles à leur environnement provincial
et disposant chacune d’une coloration particulière.
Philippes fut, au cours de l’automne 42 av. J.-C., le théâtre de
l’affrontement décisif entre l’armée des républicains Brutus et Cassius et
celle des héritiers de César, Antoine et Octave. À l’issue de la bataille,
Antoine décida de tirer profit du vaste territoire environnant pour y établir
les vétérans des légions qui avaient combattu et pour fonder une colonie
romaine. S’appuyant sur une riche documentation épigraphique, ce livre
reconstitue la structure et le fonctionnement des institutions de l’entité
politique qui fut substituée à la cité grecque à cette occasion, ainsi que la
formation des élites dirigeantes de la colonie et les dynamiques
démographiques, sociales et culturelles qui animèrent ce groupe durant plus de
trois siècles, de la fondation de la colonie à la fin du iiie s. apr. J.-C.
Par le biais de comparaisons avec les autres colonies fondées par Rome dans
les provinces orientales de l’Empire, avec les cités grecques et avec les
municipes et colonies d’Occident, l’étude s’efforce de replacer Philippes dans
le cadre général des communautés locales de l’Empire romain, aussi bien que
dans son contexte régional immédiat. À travers l’exemple de Philippes, ce
livre montre que, bien loin d’avoir été des images statiques de Rome comme le
prétend la formule célèbre d’Aulu-Gelle, les colonies, quoique dotées
d’institutions calquées sur un archétype élaboré à Rome, en étaient plutôt des
ramifications vivantes et autonomes, sensibles à leur environnement provincial
et disposant chacune d’une coloration particulière.
S'identifier pour envoyer des commentaires.