- EAN13
- 9782753585089
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 15/03/2022
- Collection
- Res Publica
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Il y a, dans la prolifération d’événements dramatiques, dans l’exposition des
souffrances subies lors de conflits, mais aussi dans les images de liesse
populaire ou les larmes de joie de vainqueurs des urnes, une diffusion inédite
des émotions dans la sphère publique et politique. Cette diffusion comporte un
risque de banalisation que l’on éprouve également tous les jours. Cet ouvrage
refuse deux fois une telle banalisation. La première, par le désir d’en faire
un objet d’étude, c’est-à-dire d’en spécifier les propriétés distinctives. La
seconde, par la volonté d’en cerner et d’en suivre les mécanismes, à l’épreuve
de plusieurs disciplines, parmi lesquelles, dans le creuset qu’est la science
politique, la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, la musicologie,
l’histoire de l’art. Que sont et que font les émotions en politique ? Vingt-
sept coauteurs sont ici réunis pour en débattre, en proposer les
illustrations, les limites, les orientations disciplinaires. Volontairement
courts et centrés sur leur thèse principale, les vingt-deux chapitres sont
répartis en trois dimensions. La première traite des émotions au prisme du
politique, autour d’événements et de territoires. La deuxième envisage le
politique au risque des émotions, où elles sont clairement associées à des
dispositifs de sensibilisation ou émergeant, de façon plus inattendue,
d’univers qu’on aurait pu croire ceux de la répression de tout sentiment. La
troisième se veut un carrefour disciplinaire, où sont explicités les enjeux de
méthode et les perspectives d’échange.
souffrances subies lors de conflits, mais aussi dans les images de liesse
populaire ou les larmes de joie de vainqueurs des urnes, une diffusion inédite
des émotions dans la sphère publique et politique. Cette diffusion comporte un
risque de banalisation que l’on éprouve également tous les jours. Cet ouvrage
refuse deux fois une telle banalisation. La première, par le désir d’en faire
un objet d’étude, c’est-à-dire d’en spécifier les propriétés distinctives. La
seconde, par la volonté d’en cerner et d’en suivre les mécanismes, à l’épreuve
de plusieurs disciplines, parmi lesquelles, dans le creuset qu’est la science
politique, la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, la musicologie,
l’histoire de l’art. Que sont et que font les émotions en politique ? Vingt-
sept coauteurs sont ici réunis pour en débattre, en proposer les
illustrations, les limites, les orientations disciplinaires. Volontairement
courts et centrés sur leur thèse principale, les vingt-deux chapitres sont
répartis en trois dimensions. La première traite des émotions au prisme du
politique, autour d’événements et de territoires. La deuxième envisage le
politique au risque des émotions, où elles sont clairement associées à des
dispositifs de sensibilisation ou émergeant, de façon plus inattendue,
d’univers qu’on aurait pu croire ceux de la répression de tout sentiment. La
troisième se veut un carrefour disciplinaire, où sont explicités les enjeux de
méthode et les perspectives d’échange.
S'identifier pour envoyer des commentaires.