- EAN13
- 9782376620440
- Éditeur
- C & F Éditions
- Date de publication
- 08/03/2022
- Collection
- Société numérique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Twitter & les gaz lacrymogènes
Forces et fragilités de la contestation connectée
Zeynep Tufekci
C & F Éditions
Société numérique
Autre version disponible
-
Papier - CF 29,00
Les mouvements sociaux à travers le monde utilisent massivement les
technologies numériques. Zeynep Tufekci était présente sur la place Tahrir et
en Tunisie lors des printemps arabes, à Istanbul pour la défense du parc Gezi,
dans les rues de New York avec Occupy et à Hong-Kong lors du mouvement des
parapluies. Elle y a observé les usages des téléphones mobiles et des médias
sociaux et nous en propose ici un récit captivant.
Les réseaux numériques permettent de porter témoignage et d'accélérer les
mobilisations. Ils aident les mouvements à focaliser les regards sur leurs
revendications. Cependant, l'espace public numérique dépend des monopoles de
l'économie du web. Leurs algorithmes, choisis pour des raisons économiques,
peuvent alors affaiblir l'écho des contestations. Au delà de leur puissance
pour mobiliser et réagir, faire reposer la construction des mouvements sur ces
technologies fragilise les organisations quand il s'agit de les pérenniser,
quand il faut négocier ou changer d'objectif tactique.
De leur côté, les pouvoirs en place ont appris à utiliser les médias
numériques pour créer de la confusion, de la désinformation, pour faire
diversion, et pour démobiliser les activistes, produisant ainsi résignation,
cynisme et sentiment d'impuissance. Une situation qui montre que les luttes
sociales doivent dorénavant intégrer dans leur stratégie les enjeux de
l'information et de la communication aux côtés de leurs objectifs spécifiques.
technologies numériques. Zeynep Tufekci était présente sur la place Tahrir et
en Tunisie lors des printemps arabes, à Istanbul pour la défense du parc Gezi,
dans les rues de New York avec Occupy et à Hong-Kong lors du mouvement des
parapluies. Elle y a observé les usages des téléphones mobiles et des médias
sociaux et nous en propose ici un récit captivant.
Les réseaux numériques permettent de porter témoignage et d'accélérer les
mobilisations. Ils aident les mouvements à focaliser les regards sur leurs
revendications. Cependant, l'espace public numérique dépend des monopoles de
l'économie du web. Leurs algorithmes, choisis pour des raisons économiques,
peuvent alors affaiblir l'écho des contestations. Au delà de leur puissance
pour mobiliser et réagir, faire reposer la construction des mouvements sur ces
technologies fragilise les organisations quand il s'agit de les pérenniser,
quand il faut négocier ou changer d'objectif tactique.
De leur côté, les pouvoirs en place ont appris à utiliser les médias
numériques pour créer de la confusion, de la désinformation, pour faire
diversion, et pour démobiliser les activistes, produisant ainsi résignation,
cynisme et sentiment d'impuissance. Une situation qui montre que les luttes
sociales doivent dorénavant intégrer dans leur stratégie les enjeux de
l'information et de la communication aux côtés de leurs objectifs spécifiques.
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