Mozart ou le silence
EAN13
9782368909195
Éditeur
Le Passeur
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Mozart ou le silence

Le Passeur

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Ce livre est un bijou d'intelligence et de subtile écoute de Mozart. Une
invitation à sortir des sentiers battus et à laisser de côté les poncifs
officiels pour, enfin, entrer dans la célébration du silence, jamais égalée, à
laquelle nous convie l'oeuvre du compositeur.
Dès la publication en 1960 de son premier livre, La philosophie tragique,
Clément Rosset ne cessa plus d'écrire. Non seulement des livres de
philosophie, mais aussi des récits, des pièces de théâtre, des essais sur ses
artistes de prédilection. Parmi ces derniers, Mozart et le silence, devant
être suivi de Note sur Jacques Offenbach, écrits en 1967 et 1970
respectivement, d'après la bibliographie que Clément Rosset établit lui-même
vers 1970, préservée à la Bibliothèque Nationale.
Partant essentiellement de l'opéra chez Mozart –; son genre préféré, crucial à
sa compréhension –;, Clément Rosset démontre, à rebours des thèses
musicologiques en vigueur, l'indifférence du génie autrichien à l'égard de la
psychologie de ses livrets.
À contre-sens des clichés en vigueur qui accordent un sens ou une intention
aux airs sublimes de Don Giovanni, de Cosi fan Tutte ou des Noces de Figaro,
l'auteur oppose une musique pure, finalement proche du silence et débarrassée
de tout prétexte ou de toute arrière-pensée.
À son retour du Canada, où l'essai sur Mozart fut rédigé, Rosset le propose à
un éditeur qui le refuse, ainsi que d'autres manuscrits. Le texte reste alors
inédit pendant une vingtaine d'années.
Dans une série d'entretiens biographiques, Rosset raconte à ce sujet qu'au
moment où il s'apprêtait à les mettre à la poubelle, il offrit quelques-uns de
ces manuscrits à son ami Didier Raymond, estimant que ce dernier parviendrait
probablement, de par son " entregent ", à les faire publier –; ce qui fut le
cas du Mozart, qui voit le jour chez Mercure de France en 1990 sous le titre
de : Mozart. Une folie de l'allégresse, signé donc Didier Raymond. Discrète et
ironique vengeance : c'était l'éditeur qui avait refusé le texte quelque temps
auparavant.
Ce même livre fut réédité chez Le Passeur en 2013 sous le titre Le cas Mozart.
Il est aujourd'hui présenté au public sous son titre original, rendant justice
à son auteur à titre posthume.
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