- EAN13
- 9782355220234
- Éditeur
- Zones
- Date de publication
- 26/02/2015
- Collection
- Hors Collection ZONES
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Zones 16,50
Fruit du doux délire d'un théoricien anarchiste des années 1930, une utopie
affective et sexuelle dont la charge subversive demeure intacte, à l'heure
d'une sexualité coincée entre marchandisation du sexe et sacralisation du
couple.
Anarchiste individualiste et défenseur acharné de la liberté sexuelle, E.
Armand se livre, au beau milieu des années 1930, à un dynamitage systématique
de la morale de son temps. Se prononçant avant l'heure en faveur de l'amour
libre et de la camaraderie amoureuse, il fustige l'" exclusivisme en amour "
ainsi que le poison de la jalousie dont les excès passionnels ne peuvent
entraîner que frustration ou violence. Ami de tous les non-conformistes
sexuels et lui-même pervers à ses heures, Armand refuse la pudibonderie des
bien-pensants. À travers le couple monogame, c'est la structure même de la
famille qui est visée, cet " État en petit " qui développe nécessairement une
exclusivité affective. Théoricien doucement délirant d'un droit à la
jouissance pour tous, Armand en tire toutes les conséquences : contre le
propriétarisme en amour, reste à expérimenter l'amour plural dans le cadre
d'une camaraderie amoureuse égalitaire. Contre les logiques de concurrence qui
tendent à convertir en marché l'espace des rencontres amoureuses, il appelle
les lecteurs à former des sortes de coopératives sexuelles où corps et
caresses s'échangeraient sous forme de troc généralisé. Une utopie affective
et sexuelle dont la charge subversive demeure intacte, à l'heure d'une
sexualité coincée entre marchandisation du sexe et sacralisation du couple.
affective et sexuelle dont la charge subversive demeure intacte, à l'heure
d'une sexualité coincée entre marchandisation du sexe et sacralisation du
couple.
Anarchiste individualiste et défenseur acharné de la liberté sexuelle, E.
Armand se livre, au beau milieu des années 1930, à un dynamitage systématique
de la morale de son temps. Se prononçant avant l'heure en faveur de l'amour
libre et de la camaraderie amoureuse, il fustige l'" exclusivisme en amour "
ainsi que le poison de la jalousie dont les excès passionnels ne peuvent
entraîner que frustration ou violence. Ami de tous les non-conformistes
sexuels et lui-même pervers à ses heures, Armand refuse la pudibonderie des
bien-pensants. À travers le couple monogame, c'est la structure même de la
famille qui est visée, cet " État en petit " qui développe nécessairement une
exclusivité affective. Théoricien doucement délirant d'un droit à la
jouissance pour tous, Armand en tire toutes les conséquences : contre le
propriétarisme en amour, reste à expérimenter l'amour plural dans le cadre
d'une camaraderie amoureuse égalitaire. Contre les logiques de concurrence qui
tendent à convertir en marché l'espace des rencontres amoureuses, il appelle
les lecteurs à former des sortes de coopératives sexuelles où corps et
caresses s'échangeraient sous forme de troc généralisé. Une utopie affective
et sexuelle dont la charge subversive demeure intacte, à l'heure d'une
sexualité coincée entre marchandisation du sexe et sacralisation du couple.
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