- EAN13
- 9782234073463
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 29/02/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Stock 21,50
« Un jour, je me suis dit que je ne l’avais jamais remercié. Pourtant je lui
devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans
avoir lu ? Pourtant, c’est sur son dos que chaque matin, depuis près de
soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes
histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n’avais que trop tardé.
L’heure était venue de lui rendre hommage. D’autant qu’on le disait fragile et
menacé. Alors j’ai pris la route. Sa route.
De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la
Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le
Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus
anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies
les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus
capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions
électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs
qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien
été respectées.
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même
temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble
depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans
doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O.
devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans
avoir lu ? Pourtant, c’est sur son dos que chaque matin, depuis près de
soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes
histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n’avais que trop tardé.
L’heure était venue de lui rendre hommage. D’autant qu’on le disait fragile et
menacé. Alors j’ai pris la route. Sa route.
De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la
Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le
Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus
anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies
les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus
capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions
électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs
qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien
été respectées.
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même
temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble
depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans
doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O.
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