- EAN13
- 9782226216496
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 20/03/2008
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Allemagne au temps du réalisme
De l'espoir au désenchantement 1848-1890
Jacques Le Rider
Albin Michel
Bibliothèque Albin Michel Michel Histoire
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Papier - Albin Michel 29,40
Entre l'échec de la Révolution de 1848 et le départ de Bismarck de la
Chancellerie (1890), les classes moyennes allemandes réclament une profonde
réforme de la culture et de la société, au nom du « réalisme ».Ce réalisme-là,
c'est celui des anciens libéraux de 1848 ralliés à Bismarck au nom de
l'efficacité économique et de l'unité allemande, celui des réformateurs des
institutions traditionnelles, mais aussi celui des maîtres du roman et de la
peinture chez qui la désillusion succède à l'optimisme de 1848.À partir de
1870, par contrecoup, une vague de pessimisme antimoderne déferle en
Allemagne, relayée par une violente poussée d'antisémitisme à la fin de la
même décennie : l'avant-garde intellectuelle et artistique, mais aussi les
milieux les plus fidèles à l'humanisme classique, interprètent alors la
modernisation sociale et culturelle comme la trahison d'un idéal forgé au
temps de Goethe et de Humboldt.C'est dans cet état de profond désenchantement
que l'Allemagne abordera le XXe siècle. En voici, magistralement brossé, le
tableau généalogique.
Chancellerie (1890), les classes moyennes allemandes réclament une profonde
réforme de la culture et de la société, au nom du « réalisme ».Ce réalisme-là,
c'est celui des anciens libéraux de 1848 ralliés à Bismarck au nom de
l'efficacité économique et de l'unité allemande, celui des réformateurs des
institutions traditionnelles, mais aussi celui des maîtres du roman et de la
peinture chez qui la désillusion succède à l'optimisme de 1848.À partir de
1870, par contrecoup, une vague de pessimisme antimoderne déferle en
Allemagne, relayée par une violente poussée d'antisémitisme à la fin de la
même décennie : l'avant-garde intellectuelle et artistique, mais aussi les
milieux les plus fidèles à l'humanisme classique, interprètent alors la
modernisation sociale et culturelle comme la trahison d'un idéal forgé au
temps de Goethe et de Humboldt.C'est dans cet état de profond désenchantement
que l'Allemagne abordera le XXe siècle. En voici, magistralement brossé, le
tableau généalogique.
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