Genet à Barcelone
EAN13
9782213672946
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Genet à Barcelone

Fayard

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Juan Goytisolo rencontre Jean Genet en 1955. Dès lors, il ne perdra plus de
vue l’auteur du Notre-Dame-des-Fleurs (1944) ni son oeuvre, même si Genet
avait l’habitude de disparaître du jour au lendemain. Dans son travail
d’écriture, Goytisolo revint à plusieurs reprises sur l’étonnante figure que
fut son ami. En rassemblant les quatre grands essais qu’il lui a consacrés,
Goytisolo construit à sa manière, très proche et très sensible, une biographie
et une réhabilitation du poète incompris dans sa dernière oeuvre. Dans un
premier récit (publié par El País en 2009), il raconte l’étape juvénile de
l’auteur du Journal du voleur, lorsqu’il partageait la vie de la pègre
barcelonaise dans le Barrio Chino et que, pour subsister, il se livra,
quelques mois durant, au vol et à la prostitution. Dans « Le territoire du
poète » (chap. III de Les Royaumes déchirés, Fayard, 1988), il fait un
portrait délibérément fragmentaire de Genet à partir de la relation
zigzaguante qu’il a entretenue avec lui jusqu’à la fin de années 70. Quand il
apprend qu’il est atteint d’un cancer, Genet réduit le cercle de ses amis
parisiens et se consacre à la rédaction du livre qui deviendra son
chef-d’œuvre : Un Captif amoureux. C’est à ce livre très attaqué que le fameux
texte de Goytisolo « Genet et les Palestiniens : ambigüité politique et
radicalité poétique » est consacré. « Le poète enterré à Larache » (La Forêt
de l’écriture, Fayard, 1997) donne une nouvelle définition de la « sainteté »
du chantre du vol, de la trahison et de l’homosexualité. Vient enfin quelques
lettres que Genet avait adressées à Juan.
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