Né en 1957, Hervé Kempf a suivi des études d’histoire, d’économie, de sciences politiques à Paris. Il travaille à l’émission télévisée "Sauve qui veut" (France 2). Il collabore à Courrier international, au magazine La Recherche. En 1989, il fonde le journal Reporterre, devenu en 2008 le site de l’écologie, Reporterre.net.

Entre 1998 et 2013, il assure la chronique Ecologie du quotidien national Le Monde. Depuis il se consacre entièrement au site Reporterre.net. Il est membre de JNE (Journalistes-Ecrivains pour la nature et l’écologie).

Il a publié plusieurs essais dans lesquels il relie la crise écologique et la crise sociale, dénonçant le mode de production capitaliste et l’oligarchie tout en militant pour une repolitisation des enjeux environnementaux.

Juan Mendez est illustrateur, formé en arts visuels (spécialisation bande dessinée) à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.

Sa palette de styles et de techniques lui permet de mettre sa créativité au service de projets très divers. Cartoon, dessin de presse, affiches, illustrations pour enfants ou même dessin naturaliste : son travail se démarque par son adaptabilité aux publics et aux thèmes pour lesquels il crée. Au gré des besoins et des envies, sa plume peut se faire tendre ou acérée.

Nous aurons le plaisir de les recevoir tous deux à l'occasion de la parution de leur roman graphique "Comment les riches ravagent la planète", publié au Seuil.

Entrée libre, réservation conseillée par mail ou téléphone au 03 20 09 79 68.

Quelques mots sur le livre :

En dix-sept ans, les riches n’ont rien appris, rien compris, rien changé. Ils se gavent. Les milliardaires ont multiplié leur fortune, la catastrophe écologique s’amplifie, la crise sociale est mondiale. Le lien entre ces phénomènes ? Les inégalités. On n’évitera pas le désastre climatique si l’on ne ramène pas les ultra-riches à la raison. C’est ce qu’explique ce livre détonnant, où une analyse implacable se combine à un dessin complice et surprenant. Inspirée de "Comment les riches détruisent la planète", best-seller paru en 2007 et traduit en douze langues qui a largement contribué à montrer l’articulation intime entre crise écologique et crise sociale, cette bande dessinée s’imposait pour en actualiser les données et le constat. Elle raconte comment, en bientôt vingt ans, l’oligarchie a augmenté sa passion destructrice et endossé les nouveaux habits du capitalisme.

Dans ce livre, on rit, on pleure, on apprend, on mobilise : c’est un outil pour changer le monde. Il y a urgence.