Hélène W.

Conseillé par (Libraire)
20 novembre 2018

Coup de cœur de la chouette

Vous pensez qu'un livre sur des banquiers ou sur la finance est forcément aride, plombant et/ou indigeste ? Stefano Massini nous prouve le contraire avec cette incroyable saga des Lehman Brothers, un roman formidablement épique qui traverse 150 ans d'histoire en nous dressant le portrait de chacun des frères ayant compté dans leur ascension vers le succès. Drôle, intelligent et poétique tout à la fois, un chef d’œuvre à ne pas manquer !

Roman

4

Le Rouergue

23,00
Conseillé par (Libraire)
20 novembre 2018

Coup de cœur de la chouette

Le quatrième volume* de la série guyanaise de Colin Niel nous entraîne au cœur des conflits liés à l'orpaillage sauvage, à la recherche d'un jeune adolescent mystérieusement disparu...
(*peut se lire indépendamment !)

Sabine Wespieser Éditeur

21,00
Conseillé par (Libraire)
20 novembre 2018

Coup de cœur de la chouette

Troublant roman que celui-ci, saupoudré d'un soupçon de fantastique pour raconter des disparitions bien réelles. Le.la lecteur.trice devra démêler les fils du récit, pour ne pas se perdre à son tour. Un gros coup de cœur de la rentrée !

16,00
Conseillé par (Libraire)
20 novembre 2018

Coup de cœur de la chouette

Sarajevo. Là où marcher sur un trottoir revenait à jouer à la roulette russe, là où un concours de beauté est devenu un acte de résistance. Là où Joaquim, après le drame familial, a choisir de sacrifier sa pellicule plutôt que de rapporter des images...

20,00
Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2018

Coup de coeur de la chouette

Il y a des livres qui laissent une empreinte indélébile dans nos mémoires, sans qu’on sache vraiment comment les raconter. "Un autre monde", le nouveau roman d’Alfons Cervera publié par La Contre Allée, est de ceux-là. Et de mémoire, il est justement question, comme souvent chez cet auteur. Un autre monde ? Peut-être celui qui aurait pu exister si son père avait fait partie du clan des vainqueurs, si la guerre avait été remportée par son armée. « Ceux qui ont gagné la guerre n’ont pas bâti le temps de leur victoire sur l’illusion magique d’une métaphore » écrit l’auteur, en réponse à Faulkner. Des papiers, découverts par hasard peu avant le décès de sa mère, jettent le doute : condamnation, prison, libération ? Le père n’en a jamais parlé. Le père n’a jamais beaucoup parlé. Pétrissant la pâte à pain dans un silence implacable, l’énergie toute entière dans ses mains, au petit matin.

« Aucune vie n’existe, aucun voyage. Seul existe ce que nous en racontons. » Alors Cervera couche les mots sur le papier, pour faire exister ce père mystérieux, pour retrouver l’enfance, les voyages, les errances. Pour entrapercevoir sa silhouette sur les planches du théâtre, où il se métamorphosait. Pour comprendre peut-être, pour se souvenir, c’est sûr. Et nous, on se laisse porter de phrase en phrase, délicatement, avec la sensation intime que ces mots là, eux, sont éternels.