Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

25,00
Conseillé par
1 avril 2012

femme, Irlande

Voici un très beau roman sur l'histoire de l'Irlande, ses guerres intestines, ses coutumes. Certe, le roman se déroule pendant les années 1920-1940, mais c'était il n'y a pas si longtemps que cela, finalement.

Car dans ces années-là, les femmes étaient confinées à la maison, le divorce interdit et la religion catholique obligatoire (toute ressemblance avec ... étant fortuite, bien entendue).

La vie de Roseanne m'a touchée, celle dont elle se souvient et qu'elle consigne dans son journal caché sous les lattes du planché, et celle que le docteur Grene reconstitue petit à petit.

L'histoire d'une petite fille qui vit des événements à l'implication politique qui la dépasse, d'une jeune femme libre mais qui va malheureusement payer le prix de cette liberté.

L'histoire, également, de l'amour du docteur Grene pour sa femme dont il s'est éloignée peu à peu.

Et une figure, celle du curé Gaunt - comme il en a existé tellement, malheureusement - qui, croyant faire le bien de la communauté n'a réussi qu'à gâcher des vies, sauf la sienne (il fit une belle carrière politique par la suite).

Un roman à l'écriture prenante, qui vous emmène dans le comté de Roscommon, en plein coeur de l'Irlande.

Un récit qui m'a réconcilié avec la littérature irlandaise, finalement, même si la fin m'a parue trop facile pour être vraiment crédible.

Un tragique destin de femme qui a pourtant su goûter son si court bonheur.


L'image que je retiendrai :

Celle de Roseanne, enceinte, marchant des kilomètres et se voyant rejeté par sa belle-famille, et accouchant sur la plage en pleine tempête.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/29/23530812.html

Coffret Volume 1, 2 et 3 + poster 44 x 58

Artège Jeunesse

Conseillé par
1 avril 2012

bande-dessinée, famille

Coffret offert par sa maraine pour Noël, celui-ci regroupe les trois albums de la bande-dessinée Familius que nous ne connaissions pas.

3 albums très drôles que mon grand relis régulièrement, et dans lequel il pioche (parfois) des idées de bêtises ou de revendications.

Il a d'ailleurs affiché dans sa chambre le poster vendu avec...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/28/23872775.html

Conseillé par
1 avril 2012

thriller

J'avais adoré "Meurtres pour rédemption", un coup-de-coeur-coup-de-poing de la fin 2011.

Et comme les aficionados de l'auteure me conseillaient vivement "Les morsures de l'ombre", lauréat du prix intramuros du festival Polar & Co de Cognac en 2008, excusé du peu, j'ai suivi leur conseil (vous pensez bien).

Un huit-clos : le commandant Benoît Lorand et sa geolière Lydia vont passer quelques jours ensemble, Lydia tentant de lui faire avouer le viol et le meurtre de sa soeur.

Mais Benoît n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé le 6 février 1990. Il voudrait bien, malgré les coups de matraque, la faim, le froid et même l'arsenic dans son café. Mais il n'est pas coupable.

Pendant ce temps, au commissariat, c'est le branle-bas de combat pour son équipe qui ira de fausses pistes en révélations étonnantes, sans jamais déboucher sur un indice. La tension monte.

Et ce pauvre commandant s'en prend plein la tête pendant des jours et des jours. L'auteure ne décrit que ses plaies, mais cela suffit. Comme pour son roman plus récent, âmes sensibles, s'abstenir. Ca cogne dans tous les coins. Un travers de l'auteure ?...

Il est dommage également que les personnages secondaires aient été si peu traités. Car, à travers diverses manipulations, ce sont finalement eux les coupables. Le roman pêche un peu de ce côté. Quelques pages supplémentaires de développement n'auraient pas été de trop, à mon avis.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture, contrairement à Benoît.

L'image que je retiendrai :

Celle du fenestron par lequel filtre encore quelques rayons de soleil en ce mois de décembre.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/27/23510247.html

thriller

Nouveaux auteurs

Conseillé par
1 avril 2012

policier

Un bon premier polar français, avec les écueils qui vont avec.

Celui qui m'a le plus gêné : l'auteur balise son texte. Il est vrai que je suis une habituée des romans policiers, que je vois (à peu près) où l'auteur veut en venir. Or Valentin Musso prend le temps de décrire où il veut en venir. Inutile ! nos neurones servent à cela, c'est d'ailleurs tout ce qui fait le sel d'un polar.

Ceci étant dit, l'idée de départ est bonne, le sujet bien traité et les rebondissements tiennent en haleine jusqu'au bout.

Et puis nous sommes en visite à la fois dans les Pyrénnées et à Nice, ce qui n'est pas désagréable. Un peu dans le Nord également, mais très peu.

Certains détails de l'intrigue ne sont toutefois pas tous élucidés (dommage, mais je m'en rend compte en rédigeant ce billet, cela ne m'avait pas choqué en refermant le livre).

Et la fin inattendue et surprenante, comme j'en ai rarement lue.

Au final, un très bon "tuniraspastecoucher" à la française. J'attends votre polar suivant, Monsieur Musso.

L'image que je retiendrai :

Celle des classes de khâgnes d'un grand lycée niçois dont les élèves cachent des secrets inavouables...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/25/23497890.html

Conseillé par
1 avril 2012

hypnose, psychologie, thriller

Où le docteur Larenz de "Thérapie" fait encore parler de lui. Cette fois, pas directement, puisqu'il est mort, mais à travers un de ses patients.

Dans ce roman, il est question d'hypnose : de la façon d'entrer en hypnose et surtout, d'en sortir.

La course-poursuite dans les locaux d'une clinique coupée du monde tient en haleine tout le long de la lecture des 270 pages du roman. D'autant plus que certains protagonistes tombent sous le couteau du Briseur d'âmes. Sans oublier les énigmes distillées ici et là et qui sont des clés pour comprendre la façon de fonctionner du tueur.

Et puis Caspar, en réalité, ne s'appelle pas Caspar. Mais comme il souffre d'amnésie, il fallait bien lui trouver un nom. Petit à petit, les événements tragiques de la fameuse nuit vont faire remonter à la surface des souvenirs pour enfin découvrir sa vraie identité.

Bref, vous ne verrez pas le temps passé à la lecture de ce thiller psychologique, à l'instar des deux étudiants courageux restés pour lire, eux aussi, le manuscrit.

Ont-ils été manipulé ? Et, pour le coup, sommes-nous, nous aussi, manipulés ?...

Je ne suis donc pas déçue de ce nouvel opus de l'auteur. D'ailleurs, j'ai un autre de ses roman qui m'attends dans ma PAL...

L'image que je retiendrai :

Celle de la clinique coupée du monde un soir de tempête de neige.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/23/23812618.html