Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
27 octobre 2012

guerre, Serbie

Voilà un roman qui fait froid dans le dos...

Il est question de la guerre en ex-Yougoslavie, bien sûr, mais surtout des rencoeurs du peuple Serbe depuis leur indépendance.

Au travers des personnages rencontrés, l'écrivain Marc dresse un portrait d'une génération qui vit dans la peur : peur de La Haye et de son Tribunal Pénal International ; peur des Musulmans de Sarajevo qui, d'après eux, s'équipe et s'entraîne à la prochaine guerre. Mais aussi colère que leur guerre n'ait pas été comprise par la Communauté Internationale et que leur "Héros" soient pourchassés comme des criminels.

Ce petit état Serbe, maintenant indépendant, qui refuse de voir qu'ils manquent de tout (véhicules, nourritures) et qui vit dans le passé glorieux des grandes heures de la guerre, allant même jusqu'à inventer le meurtre d'Anna Mladic, la propre fille du général.

Marc, lui, penche plutôt pour la thèse du suicide, ce que corroborent l'enquête officiel ainsi que tous les faisceaux d'indices.

Réglements de compte et "accidents" sont monnaies courantes, seule Julica, indifférente, semble tirer son épingle du jeu.

Je suis sortie de cette lecture fourbue et mal à l'aise devant ces hommes "d'un autre temps" qui sont en train de gâcher l'avenir de leurs enfants. Même la dernière phrase, à l'accent irréel, ne m'a pas permis l'espoir.

L'image que je retiendrai :

Celle de la montagne sous la neige sur laquelle tente encore de subsister l'Etat Serbe.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/22/25370252.html

Conseillé par
27 octobre 2012

Amour

Voici un roman à la fois intéressant et divertissant.

Intéressant car il nous fait partager le voyage d'Harold, paisible retraité, qui décide sur un coup de tête de partir marcher. Mais sans doute y a-t-il aussi une explication plus profonde....

Divertissant car nous rencontrons, avec Harold, toutes sortes de personnages le coeur sur la main ou un peu loufoque. L'humanité, en quelque sorte.

Sans oublier la femme d'Harold (non, pas Maud), Maureen. Ménagère pête-sec au départ, elle s'adoucit au fil des pages pour finir par comprendre et encourager la marche de son mari.

Seule Queenie reste dans l'ombre, son personnage et son histoire ne se dévoilant que par petites touches.

Au final, un roman plein d'optimisme sur les vertus de la marche et la force de l'amour.

L'image que je retiendrai :

Celle des chaussures bateaux d'Harold, qui à grand renfort de scotch, tiennent le long des 1 000 kilomètres.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/19/25370183.html

Livre 2, Juillet-septembre

Belfond

Conseillé par
27 octobre 2012

amour, rêve, secte

Je continue avec Audiolib, et cela me va bien. Je peux "m'absenter" du récit et aller ranger la chambre des enfants, je ne rate pas grand chose de la narration.

Beaucoup de redites, de délayements. Un récit intéressant à écouter, pas certaine de l'avoir lu jusqu'au bout si j'avais eu la version papier.

Car l'histoire avance lentement, par circonvolutions, comme un insecte tissant une chrysalide autour de lui. Tout est très enveloppé.

On en apprend un peu plus sur cette fameuse "Chrysalide de l'air" ainsi que sur la secte des Little People.

Bien sûr, j'ai hâte, maintenant, de découvrir le dernier tome.

L'image que je retiendrai :

Celle de Tengo sur le toboggan, Aomame tout près.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/10/25288734.html

Conseillé par
27 octobre 2012

Amérindiens

Je ne déteste pas les romans chorals, et j'apprécie les changements de point de vue. Mais dans ce roman-ci, c'est trop. Je serai même tentée de le qualifié de "roman à tiroirs", mais avec trop de tiroirs pour une si petite commode.

Je me suis perdue dans la ville de Pluto, dans les histoires imbriquées dans les récits, dans l'imaginaire de Louise Erdrich.

Je ne fus guère étonnée, par ailleurs, de découvrir que certains des passages de son roman étaient parus dans des revues. Pourquoi, dans ce cas-là, ne pas publier un recueil de nouvelles ?...

Je préfère rester sur le bon souvenir de "Ce qui a dévoré nos coeurs". A vouloir trop en faire...

L'image que je retiendrai :

Celle des mots ojibwe qui parsèment les récits, et dont je n'ai pas compris un traitre mot.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/06/25235287.html

roman

Héloïse d'Ormesson

Conseillé par
27 octobre 2012

Amour, arbre

Qu'il est dommage que l'auteure ait mis en exergue une phrase de Christian Bobin, je m'attendais à lire un roman doux comme la plume de mon écrivain "doudou".

Las, ma lecture fut intéressante, l'Histoire d'Amour est belle, les histoires connexes également, mais point de magie je n'ai trouvé dans ces lignes pourtant bien écrites.

Une rencontre ratée qui me met le coeur lourd. (Dites-moi si j'en fais trop...)

L'image que je retiendrai :

Celle de l'arbre Douglas, symbole matérialisé de l'Amour.

[[http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/04/25231949.html,LINK:
http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/04/25231949.html]]