Anne L.

Conseillé par (Libraire)
22 avril 2020

François, désormais militaire à la retraite, à servi toute sa vie dans l’armée coloniale. Il en a franchi tous les échelons avec des hauts et des bas, a voyagé dans tous les pays, du Maroc au Tonkin, du Laos à la Martinique, jusqu’en Nouvelle Calédonie. Il a traversé guerres et conflits. Il vient d’un monde qui a disparu avec les dernières colonies. Seul, veuf, il ne s’est de toute façon jamais entendu avec sa femme, Yvonne, ne voit plus ses fils, Francis et Jean, qu’elle a monté contre lui. Il ne les a pas vu grandir, étant toujours aux 4 coins du globe. Pas plus qu’il n’a vu grandir son troisième fils, qu’il a eu avec sa maitresse, Jeanne, l’amour de sa vie ; à la mort de sa femme, il renoue le contact avec celle-ci, qu’il n’a pas vu depuis 15 ans. Alors qu’ils s’apprêtent à emménager ensemble dans la maison de son enfance, en Normandie, aura-t-il enfin le droit au « bonheur », ou à cette douce intimité qu’il lui a manqué toute sa vie ?

Conseillé par (Libraire)
21 avril 2020

Glasgow dans les années 70. Pluvieuse et glaciale. Une enquête qui prend son temps, à coup de bières, wiskeys, et de thés pour se réchauffer.

L’inspecteur Harry McCoy et de son adjoint Wattie, leur chef Murray, enquêtent sur le meurtre d’un jeune joueur de foot, Charlie Jackson, mutilé et exécuté, sur le point d’épouser Elaine, la fille d’un gros trafiquant de drogue Jake Scobie. Un suspect est bientôt identifié, mais il reste introuvable. Son mode opératoire, les indices qu’il laisse derrière lui, indiquent qu’il n’a aucune limite ou a peut-être pété les plombs. Si le mobile est vite découvert (il est obsédé par Elaine), le suicide d’un SDF et le meurtre d’un autre flic respecté dans le milieu, vont mettre McCoy sur les causes de ces assassinats. A côté de l’enquête, le personnage de McCoy en flic nageant entre 2 eaux, côté flic et côté voyou, est absolument magistral. Et la ligne rouge parfois franchie. La relation qu’il a avec son supérieur Murray est inédite (on comprend que Murray et sa femme sont famille d’accueil pour jeunes en difficulté et qu’il a probablement élevé McCoy). Bref, des personnages récurrents qui ont un bel avenir devant eux.
L’auteur a l’art de rendre vivant l’univers des commissariats, avec un fourmillement de détails qui révèlent le quotidien des flics, (ce que l’on dit et ce que l’on fait sans s’en rendre compte) et qui, s’ils ne font pas avancer l’enquête, rendent l’histoire si crédible, si humainement crédible, et créent une ambiance très film « noir et blanc ». Des dialogues savoureux.

Tome 1 - Étés anglais

Table Ronde

Conseillé par (Libraire)
21 avril 2020

Chronique familiale délicieuse, tragique et drôle.

Deux étés, 1937 et 1938, dans l’intimité des Cazalet, une grande famille londonienne qui s’évade dans le Sussex, dès l’arrivée des beaux jours. 3 générations se côtoient, les grands-parents, leurs 3 fils et belles-filles avec leurs nombreux enfants, accompagnés de leurs innombrables domestiques. Chacun occupe sa place dans cette vie guidée par les convenances, les renoncements et la résignation. Les hommes passent autant de temps à leur club qu’au travail, n’hésitent pas à entretenir des maitresses pendant que leurs femmes enfantent et sont maintenues dans l’ignorance, se résignant à une sorte de frivolité qui arrange tout le monde. Insolence et émancipation semblent se dessiner à la 3ème génération, où la rivalité piquée d’humour des cousins/cousines vient pimenter cette chronique familiale. En 1938, la menace de la guerre se précise et l’inquiétude remplace l’insouciance : on se procure des masque à gaz, on prévoie un abri anti-aérien et même des toilettes portatives, lorsque finalement la paix est sauve entre Chamberlain et Hitler.
C’est une chronique familiale délicieuse, à la fois tragique et drôle, où les personnages gardent leurs secrets avec une élégance suprême, où la loyauté est sans faille, une psychologie empreinte de clairvoyance, d’humanité, de flegme, très cinématographique. Tous les seconds rôles sont décrits de façon empathique, on aime même les jeunes femmes insupportables, les vieilles mères capricieuses, les grandes tantes un peu sinoques, les domestiques irascibles ou maladroites, mention spéciale pour la préceptrice Miss Millicent qui ne se plaint jamais de sa condition misérable. On attend la suite avec impatience...

Le Livre de poche

7,70
Conseillé par (Libraire)
21 avril 2020

Trois générations de femmes dans la tourmente de l’histoire.

Ces photos jaunis qui semblent d’une autre époque, (comme nous en avons tous plein nos albums photo), appartiennent pourtant à une histoire récente. 3 générations de femmes dans l’Indochine du XXème siècle, colonisée par la France, envahie par les japonais, puis indépendante.
L’histoire commence dans un village, à 15 km de Hanoï. La vie y est simple, les gens vivent de leurs cultures ; Trang, le fils du chef du village, obtient un poste de professeur à Hanoï. Trang et Ba ont 3 filles. A la mort de Gao, (la mère de Ba), Ils partent tous les 5 à Hanoï. L’une de leur fille, la seconde, épouse un touriste français. Pas facile à accepter pour la famille. Les français sont encore considéré comme l’ennemi. Tout le monde vit ensemble, on mange assis en rond par terre autour du plat, les enfants courent partout, l’espace est exigu. Line nait très (trop) rapidement après un garçon. Le déménagement dans un appartement plus grand, au sein d’une résidence confortable et cosmopolite est le théâtre de son enfance. Une enfance enchantée, des copains multilingues, entourée de ses grands-parents piliers du clan…le déracinement n’en sera que plus douloureux, car quand la petite fille a 10 ans, la famille rentre en France. L’incommunicabilité avec sa mère, la différence ressentie à l’école, la petite fille désespère sans trouver les mots, s’enferme sur elle-même, l’anorexie. Pour s’en sortir, il lui faudra retourner sur les traces de son enfance. Les épreuves ne sont pas les mêmes : la guerre, l’exil, la maladie. Des épreuves dues aux aléas de l’Histoire. C'est si loin et si proche en même temps.

Sarbacane

16,50
Conseillé par (Libraire)
25 août 2018

Quand le grondement du tonnerre se confond avec le battement du cœur, les peurs s'envolent, la tendresse surgit, entre un petit garçon et son doudou. Celui qui a peur n'est pas celui que l'on croit ! Entre tourmente et douceur, de belles illustrations pleine-page viennent illustrer la peur de l'orage et son apaisement final.