- EAN13
- 9782912946980
- ISBN
- 978-2-912946-98-0
- Éditeur
- Bouchene
- Date de publication
- 15/10/2000
- Collection
- BHM
- Nombre de pages
- 328
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,4 cm
- Poids
- 552 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 390
- Fiches UNIMARC
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Léopold Justinard. Missionnaire de la tachelhit 1914-1954
Quarante ans d'études berbères
De Léopold Justinard
Édité par Rachid Agrour
Bouchene
Bhm
Ce recueil d'articles rassemble les travaux d'un militaire de carrière de l'époque coloniale, Léopold Justinard, envoyé en poste au Maroc dès 1911. Officier instructeur de l'armée chérifienne puis officier de renseignement, c'est en compagnie de ses soldats, originaires du Sous, que Justinard apprend la langue tachelhit et se passionne pour la culture berbère.
À une époque où, dans son empire colonial, la France s'est mise en contradiction avec elle-même comme elle ne l'avait jamais été autant auparavant, la marge était étroite pour concilier des engagements qui nous paraissent aujourd'hui si contradictoires. Entre l'adhésion aux idéaux qui ont fait la grandeur de son pays, les missions politiques et militaires qu'il a accomplies dans le cadre de la conquête du Maroc, la passion pour cette culture berbère et l'amitié indéfectible qui l'a lié à de nombreux chefs marocains, Justinard n'avait pas choisi la facilité.
Celui qui lira son oeuvre ne doutera pas que la poésie berbère a été ce lien qui lui a permis de tenir ensemble tous ses engagements et de rester fidèle à lui-même. C'est certainement le plus bel hommage qu'un homme puisse faire à la poésie.
À une époque où, dans son empire colonial, la France s'est mise en contradiction avec elle-même comme elle ne l'avait jamais été autant auparavant, la marge était étroite pour concilier des engagements qui nous paraissent aujourd'hui si contradictoires. Entre l'adhésion aux idéaux qui ont fait la grandeur de son pays, les missions politiques et militaires qu'il a accomplies dans le cadre de la conquête du Maroc, la passion pour cette culture berbère et l'amitié indéfectible qui l'a lié à de nombreux chefs marocains, Justinard n'avait pas choisi la facilité.
Celui qui lira son oeuvre ne doutera pas que la poésie berbère a été ce lien qui lui a permis de tenir ensemble tous ses engagements et de rester fidèle à lui-même. C'est certainement le plus bel hommage qu'un homme puisse faire à la poésie.
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