Adèle d'Aiguebrune., 2, Adèle d'Aiguebrune - tome 2 - L'heure d'Elise, roman
EAN13
9782221091777
ISBN
978-2-221-09177-7
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Roman (2)
Séries
Adèle d'Aiguebrune. (2)
Nombre de pages
366
Dimensions
24 x 15,4 x 3 cm
Poids
534 g
Langue
français
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2 - Adèle d'Aiguebrune - tome 2 - L'heure d'Elise

roman

De

Robert Laffont

Roman

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Un grand personnage de femme, noble et grave, dans une époque éminemment romanesque.
La tempête de la Terreur s'est éloignée, Adèle a retrouvé son pauvre château d'Aiguebrune. Et sa vie est vide : disparu le comte de Méricourt qui fut son amant aux temps heureux de Champlaurier, disparu le beau Michel Marsaud, le révolutionnaire qui, un instant, a fait battre son cœur dans la tourmente. Après quatre ans d'absence, Denis, son demi-frère, réapparaît. Certes, il est colonel de la République, mais il est amer : faute d'appuis politiques, il est tenu à l'écart, tandis que ses frères d'armes, tous généraux, volent de victoire en victoire avec Bonaparte. La rencontre de Michel Marsaud, devenu commissaire général auprès du Directoire, lui permet d'accéder au grade rêvé ; situation renforcée par son mariage avec l'insignifiante fille du très puissant et très riche commissaire général aux Armées, un ami de Fouché. Ce mariage amène Adèle à Paris, qu'elle découvre avec joie. Pour elle, la vie à Paris est une fête. Douloureuse parfois, quand elle se voit rejetée par le faubourg Saint-Germain, où on lui reproche de n'avoir pas émigré, d'avoir survécu et d'être, dit-on, la maîtresse du député Marsaud. Le général Denis Barrère est en Italie où il piaffe d'impatience (à ce moment-là, Bonaparte est en Égypte). Mais, parce qu'il n'est pas question de mettre en péril le gendre d'un commissaire général, on le rappelle à Paris. Alors l'orgueilleux Denis s'effondre : il fréquente les maisons de jeu, se ruine. Il ne pourrait payer sa dette sans vendre Aiguebrune. Il se suicide. Adèle s'occupe de la petite fille née du mariage de Denis, comme autrefois elle l'a fait d'Élise. Mais elle est lasse. Méricourt lui a tourné le dos, Marsaud, après Brumaire, s'est retiré en Charente. Elle n'a guère plus de quarante ans, mais elle a trop vécu : l'Histoire l'a écrasée, elle a aimé sans être aimée. De retour dans son vieux manoir vide, elle apprend qu'Aiguebrune n'a pas été vendu : Marsaud a payé la dette de Denis ; et elle comprend enfin que si Marsaud, devant le tribunal révolutionnaire, n'a pu sauver Élise, c'est que la jeune fille était condamnée d'office par la richesse et l'éclat de sa famille, et qu'il a choisi de la sauver, elle, Adèle d'Aiguebrune, qui était pauvre et aimée de ses gens. Et ainsi, au fond de leur province, loin des fracas de la grande ville, Adèle la noble et Marsaud le révolutionnaire finiront-ils par s'avouer leur amour caché.
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