Foutues pour foutues, Trente histoires de la justice faite aux femmes
EAN13
9782491109103
ISBN
978-2-491-10910-3
Éditeur
DERNIERE LETTRE
Date de publication
Nombre de pages
240
Dimensions
27 x 19 x 1,8 cm
Poids
656 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Foutues pour foutues

Trente histoires de la justice faite aux femmes

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Une pirate chinoise, une bagnarde vietnamienne, une marquise française, une catcheuse mexicaine, des adultères italiennes, des sorcières ghanéennes… Qu’elles soient tueuses, gangsters, militantes, dérogeant aux bonnes mœurs ou aux normes sociales, les femmes qui font l’objet de ce livre ont été déresponsabilisées, traitées de folles, sexualisées ou encore invisibilisées. Ainsi, Jacoba Félicie, soignante renommée du xive siècle, a été interdite d’exercer à cause de son genre. L’Afro-américaine Lucy Hicks Anderson n’a pas été envoyée en prison pour les bars clandestins qu’elle gérait, mais à cause de sa transidentité. Quant aux sœurs Kumari, deux Indiennes « intouchables » condamnées à la place de leur frère, c’est de justesse qu’elles finissent par échapper à leur sanction : le viol.Foutues pour foutues raconte l’histoire de ces femmes, et illustre, au fil du temps et en différents endroits du monde, la géométrie variable de la justice en fonction du genre. Une entreprise indispensable, car, pour reprendre les mots de la sociologue Natacha Chetcuti-Osorovitz dans sa préface, « la coercition portée sur les femmes criminalisées construit des imaginaires qui façonnent encore aujourd’hui les scènes politiques, judiciaires, pénales et médiatiques ».Pour respecter au mieux le vécu des femmes dont le livre tire le portrait, les autrices se sont appuyées sur le travail de militant·es et chercheur·euses ayant minutieusement retrouvé des fragments de leurs vies, ainsi que sur la relecture avisée de trente-cinq personnes, expertes ou directement concernées. Dans cet ouvrage, tout est collectif, de l’écriture à la maquette. Comme l’écrivent les autrices, « par le collectif, nous souhaitions nous donner la confiance de trouver les mots, le sentiment de légitimité à les publier, en d’autres termes : nous empuissancer ».
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