- EAN13
- 9782743621247
- ISBN
- 978-2-7436-2124-7
- Éditeur
- Rivages
- Date de publication
- 20/10/2010
- Collection
- PHILOSOPHIE (BI
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 19,5 x 12 x 1,8 cm
- Poids
- 165 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Code dewey
- 121.35
- Fiches UNIMARC
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Dans cet essai dense et limpide, savant et profond, érudit mais sans lourdeur aucune, Emanuele Coccia, un des philosophes les plus brillants de sa génération s'interroge sur la sensibilité, sur la vie sensible. « Etre sensible », « être trop sensible », « heurter la sensibilité de quelqu'un » – nous avons souvent recours à ces expressions pour définir ce qui nous plaît, ce qui nous touche, ce qui nous affecte. Nous sommes sensibles et cette sensibilité est le commerce que nous entretenons avec la vie même. Mais si la sensibilité est si évidemment présente en nous, si elle est l'évidence même, si nous cherchons par tous les moyens, à jouir d'elle et à jouir avec elle, comment se fait-il que la philosophie lui ait comme tourné le dos ? Comment se fait-il même qu'elle en ait fait ce dont nous devions nous détourner ?
Ce livre est donc en premier lieu une réhabilitation de la sensibilité. Réhabilitation urgente. De fait, par la sensibilité nous tenons au monde et le monde tient à nous. Mais réhabilitation qui prend aussi la forme d'une réflexion inattendue sur l'image – cette modalité par laquelle nous rendons sensibles les idées. L'image n'est-elle pas la forme sensible de l'autre ? Le sensible n'est-il pas le producteur et le réceptacle des images ?
A travers de brefs paragraphes qui invitent au rêve et à la méditation, cet essai riche et stimulant s'articule en deux parties qui tendent, la première à définir ce que nous appelons sensibilité, vie sensible, la seconde à penser le rapport de l'image et de la sensibilité.
Ce livre est donc en premier lieu une réhabilitation de la sensibilité. Réhabilitation urgente. De fait, par la sensibilité nous tenons au monde et le monde tient à nous. Mais réhabilitation qui prend aussi la forme d'une réflexion inattendue sur l'image – cette modalité par laquelle nous rendons sensibles les idées. L'image n'est-elle pas la forme sensible de l'autre ? Le sensible n'est-il pas le producteur et le réceptacle des images ?
A travers de brefs paragraphes qui invitent au rêve et à la méditation, cet essai riche et stimulant s'articule en deux parties qui tendent, la première à définir ce que nous appelons sensibilité, vie sensible, la seconde à penser le rapport de l'image et de la sensibilité.
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