- EAN13
- 9782842877958
- ISBN
- 978-2-84287-795-8
- Éditeur
- Presses Universitaires de Limoges
- Date de publication
- 09/07/2020
- Collection
- Histoire
- Nombre de pages
- 314
- Dimensions
- 15,5 x 4,1 cm
- Poids
- 494 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Israël du Dorat
Être chanoine en l'an mil
Autres contributions de Éric Sparhubert, Anne Massoni
Presses Universitaires de Limoges
Histoire
Offres
Cet ouvrage rassemble les actes d'un colloque qui s’est tenu à Limoges et au
Dorat à l’occasion d’un anniversaire: le millénaire de la mort d’Israël du
Dorat. Selon la tradition, ce clerc était chantre de l’église collégiale du
Dorat, ou bien préchantre ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier
prévôt de l’église collégiale de Saint-Junien dont il aurait réformé la
communauté de chanoines. Il aurait été, enfin, chapelain mais aussi auxiliaire
d’Hilduin, l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014.
Quoiqu’il en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît
indéniablement comme l’un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et
surtout comme une figure exemplaire pour aborder la question des chanoines
autour de l’an Mil.
Depuis au moins une décennie, les études consacrées au monde des chanoines ont
complètement renouvelé notre connaissance de ces communautés de religieux. La
figure d’Israël du Dorat a ainsi fourni l’occasion d’un nouveau coup de
projecteur sur des réalités anciennes souvent difficiles à appréhender et plus
encore mal aimées ou mal perçues parce que « coincées » entre deux périodes
mieux connues que sont les temps carolingiens et la Réforme grégorienne.
Autour de lui bien des questions sont abordées à nouveaux frais: la culture et
la formation de ces chanoines, leurs réseaux, le fonctionnement des
communautés mais encore les cadres monumentaux qui accueillaient leurs
célébrations et leur vie commune. C’est finalement un courant dynamique de
réformes et de fondations qui est ici mis en exergue, ainsi que des figures de
prélats énergiques.
La mémoire d’Israël n’est pas moins digne d’investigation car, au XIIe siècle,
il est une rare figure de saint chanoine. L’étude du dossier hagiographique se
conjugue ici à celle des sources monumentales pour constituer un cas
exemplaire d’édification de la sainteté mais aussi de réécriture de l’histoire
d’une communauté canoniale. Au-delà des textes, la collégiale romane du Dorat
est sans nul doute le plus beau témoignage de la réussite de l’entreprise et
de ces chanoines.
Dorat à l’occasion d’un anniversaire: le millénaire de la mort d’Israël du
Dorat. Selon la tradition, ce clerc était chantre de l’église collégiale du
Dorat, ou bien préchantre ou encore écolâtre. Il aurait été aussi le premier
prévôt de l’église collégiale de Saint-Junien dont il aurait réformé la
communauté de chanoines. Il aurait été, enfin, chapelain mais aussi auxiliaire
d’Hilduin, l’évêque de Limoges qui meurt la même année que lui, en 1014.
Quoiqu’il en soit des certitudes ou des incertitudes, Israël apparaît
indéniablement comme l’un des personnages forts du Limousin de l’an Mil et
surtout comme une figure exemplaire pour aborder la question des chanoines
autour de l’an Mil.
Depuis au moins une décennie, les études consacrées au monde des chanoines ont
complètement renouvelé notre connaissance de ces communautés de religieux. La
figure d’Israël du Dorat a ainsi fourni l’occasion d’un nouveau coup de
projecteur sur des réalités anciennes souvent difficiles à appréhender et plus
encore mal aimées ou mal perçues parce que « coincées » entre deux périodes
mieux connues que sont les temps carolingiens et la Réforme grégorienne.
Autour de lui bien des questions sont abordées à nouveaux frais: la culture et
la formation de ces chanoines, leurs réseaux, le fonctionnement des
communautés mais encore les cadres monumentaux qui accueillaient leurs
célébrations et leur vie commune. C’est finalement un courant dynamique de
réformes et de fondations qui est ici mis en exergue, ainsi que des figures de
prélats énergiques.
La mémoire d’Israël n’est pas moins digne d’investigation car, au XIIe siècle,
il est une rare figure de saint chanoine. L’étude du dossier hagiographique se
conjugue ici à celle des sources monumentales pour constituer un cas
exemplaire d’édification de la sainteté mais aussi de réécriture de l’histoire
d’une communauté canoniale. Au-delà des textes, la collégiale romane du Dorat
est sans nul doute le plus beau témoignage de la réussite de l’entreprise et
de ces chanoines.
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