- EAN13
- 9782268091174
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 23/10/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg
Lycéen et résistant guillotiné par Pétain
Benoît Rayski
Éditions du Rocher
Autre version disponible
Guillotiné le 8 aout 1942 dans la cour de la Santé, Isidore David Grunberg,
fut le plus jeune résistant décapité par Vichy. Elève au lycée parisien
Voltaire, Juif polonais, communiste, « terroriste » puisque membre de la
branche militaire du PCF, Grunberg fut condamné à mort par un tribunal d'État
du régime du maréchal Pétain et exécuté « à la française ». Les Allemands
fusillaient. La guillotine, c'était français.
La Résistance antinazie était aussi en guerre contre la France du maréchal
Pétain. Guerre menée souvent par de très jeunes gens. Au bout du combat de ces
adolescents il y avait le plus souvent la mort. Tout est ici décortiqué :
Vichy, ses tribunaux, sa police, ses magistrats ; tout y est, et en même temps
il n'y a pas grand-chose. Parce que nommé sous-lieutenant à titre posthume, à
la Libération donc, Isidore David Grunberg n'a presque pas eu de vie. Et ça
continue. Aujourd'hui encore, aucune rue ne porte son nom, aucune plaque
commémorative ne le mentionne. Il n'est même pas sur la fameuse affiche rouge
où figurent les noms de ses copains de quartier. L'oubli est la plus profonde
des tombes.
Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg sort un héros de l'anonymat et le rend
à l'immortalité.
fut le plus jeune résistant décapité par Vichy. Elève au lycée parisien
Voltaire, Juif polonais, communiste, « terroriste » puisque membre de la
branche militaire du PCF, Grunberg fut condamné à mort par un tribunal d'État
du régime du maréchal Pétain et exécuté « à la française ». Les Allemands
fusillaient. La guillotine, c'était français.
La Résistance antinazie était aussi en guerre contre la France du maréchal
Pétain. Guerre menée souvent par de très jeunes gens. Au bout du combat de ces
adolescents il y avait le plus souvent la mort. Tout est ici décortiqué :
Vichy, ses tribunaux, sa police, ses magistrats ; tout y est, et en même temps
il n'y a pas grand-chose. Parce que nommé sous-lieutenant à titre posthume, à
la Libération donc, Isidore David Grunberg n'a presque pas eu de vie. Et ça
continue. Aujourd'hui encore, aucune rue ne porte son nom, aucune plaque
commémorative ne le mentionne. Il n'est même pas sur la fameuse affiche rouge
où figurent les noms de ses copains de quartier. L'oubli est la plus profonde
des tombes.
Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg sort un héros de l'anonymat et le rend
à l'immortalité.
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