- EAN13
- 9782213728117
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 20/09/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Fayard 20,90
Qu’est-ce que le temps ?
Cette question nous plonge forcément dans l’embarras. La physique refuse de la
poser : elle mesure le temps et en propose diverses théories au sein
desquelles nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle
aussi à le définir, la philosophie s’est généralement réfugiée dans la
conscience du temps, mais sans rien nous dire du temps lui-même.
Il y a pourtant bien un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à
l’ordre cosmique, c’est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons
; celui par lequel se distinguent l’avant et l’après, celui qui nous fait dire
que les êtres changent et que Pierre est en retard. Tout cela dépend, à notre
échelle, du mobilier du monde commun.
La philosophie peut ainsi reprendre l’analyse du concept de temps soutenue par
toute la tradition, d’Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle offre
alors de nouvelles réponses à nos interrogations les plus classiques : Le
devenir n’est-il qu’une illusion ? Le passé existe-t-il ou n’est-il qu’un
fantôme de la mémoire ? Pourquoi le temps est-il irréversible ? Devons-nous
l’imaginer comme une flèche dirigée vers l’avenir ou comme un fleuve
précipitant notre présent en passé ? Ces problèmes n’ont pas épuisé leurs
mystères. Au bout de l’enquête, il y a l’espoir d’éclairer ce qu’Einstein lui-
même estimait être l’énigme du « maintenant ».
Philosophe et professeur émérite à l’École normale supérieure (Paris), Francis
Wolff est notamment l’auteur, chez Fayard, de Notre humanité. D’Aristote aux
neurosciences (2010 ; Pluriel, 2023), Pourquoi la musique ? (2015 ; Pluriel,
2019), Il n’y a pas d’amour parfait (2016 ; Mille et une nuits, 2023), Trois
utopies contemporaines (2017), Plaidoyer pour l’universel (2019 ; Pluriel,
2021) et Le monde à la première personne. Entretiens avec André Comte-
Sponville (2021).
Cette question nous plonge forcément dans l’embarras. La physique refuse de la
poser : elle mesure le temps et en propose diverses théories au sein
desquelles nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle
aussi à le définir, la philosophie s’est généralement réfugiée dans la
conscience du temps, mais sans rien nous dire du temps lui-même.
Il y a pourtant bien un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à
l’ordre cosmique, c’est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons
; celui par lequel se distinguent l’avant et l’après, celui qui nous fait dire
que les êtres changent et que Pierre est en retard. Tout cela dépend, à notre
échelle, du mobilier du monde commun.
La philosophie peut ainsi reprendre l’analyse du concept de temps soutenue par
toute la tradition, d’Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle offre
alors de nouvelles réponses à nos interrogations les plus classiques : Le
devenir n’est-il qu’une illusion ? Le passé existe-t-il ou n’est-il qu’un
fantôme de la mémoire ? Pourquoi le temps est-il irréversible ? Devons-nous
l’imaginer comme une flèche dirigée vers l’avenir ou comme un fleuve
précipitant notre présent en passé ? Ces problèmes n’ont pas épuisé leurs
mystères. Au bout de l’enquête, il y a l’espoir d’éclairer ce qu’Einstein lui-
même estimait être l’énigme du « maintenant ».
Philosophe et professeur émérite à l’École normale supérieure (Paris), Francis
Wolff est notamment l’auteur, chez Fayard, de Notre humanité. D’Aristote aux
neurosciences (2010 ; Pluriel, 2023), Pourquoi la musique ? (2015 ; Pluriel,
2019), Il n’y a pas d’amour parfait (2016 ; Mille et une nuits, 2023), Trois
utopies contemporaines (2017), Plaidoyer pour l’universel (2019 ; Pluriel,
2021) et Le monde à la première personne. Entretiens avec André Comte-
Sponville (2021).
S'identifier pour envoyer des commentaires.