Boys don't cry

20 romans jeunesse pour dégommer les clichés !

"La liberté, la vraie, se trouve depuis toujours dans les livres. Balayer les clichés ? Cela fait presque un siècle que la littérature de jeunesse œuvre dans ce sens. Pour que les enfants, les adolescents puissent se sentir écoutés et encouragés.
Ces romans ont tous en commun de dynamiter les a priori. Avec génie et poésie, ces coups de cœur racontent le monde tel qu'il est : dans toute sa complexité, dans toute sa diversité. Chacun offre aux enfants, ces futurs adultes, des moments à eux, associant plaisir et réflexion, pour se construire sans contraintes."

- Par Julie Remy,
librairie La Cour des grands (Metz),
présidente du réseau Initiales -

7,50

Lorsqu’il pousse la porte de la bibliothèque municipale pour la première fois, Kévin Pouchin espère y trouver un peu de chaleur. Il ne demande rien d’autre. Et surtout pas un livre qui le ferait passer aux yeux de son père et des petites frappes du collège pour une chochotte ou un traître à sa famille ! Mais il est déjà trop tard. Kévin Pouchin vient de changer de trajectoire et de basculer dans le camp honni des binoclards. À la bibliothèque, il croise Laurie, la première de la classe de troisième D, ainsi qu’Irène, une mamie volcanique bien décidée à oeuvrer pour « l’élévation spirituelle » de son nouveau protégé. Grâce à ses singulières alliées, Kévin va lire en cachette le premier vrai livre de sa vie : L’Attrape-cæurs. Le roman n’est pas aussi nunuche que son titre le laisse penser et son héros, Holden, lui ressemble comme un frère…A partir de 12 ans.


13,50

Dans les collines de Provence, au cœur de l’été. Pour Jeanne, ce ne sont sûrement pas des vacances. Elle doit donner à boire aux bêtes, aider ses parents au magasin pour la saison touristique, garder son frère… Sa respiration à elle, c’est d’aller se baigner au lac avec ses amis. Mais au bord du lac, il y a un garçon. Lui, il voudrait avoir une chance de croire en ses rêves de volley. Et il bouillonne. Il est prêt à exploser. Il veut partir, loin du collège où il a trop subi la loi des harceleurs, et loin de sa famille, qui n’entend ni ses souffrances ni ses désirs. Et s’ils se croisent, ce ne sera pas sans friction…


7,50

Lorsqu'elle découvre l'étonnante lettre de Max, Flora est à la fois heureuse et troublée, elle reçoit peu de courrier depuis qu'elle est en prison... Que peut bien lui vouloir ce garçon excentrique qui semble persuadé qu'ils ont des points communs ? Que peut-il partager avec une lycéenne condamnée à six mois ferme pour avoir violemment frappé une fille qui la harcelait ? Max ne tarde pas à révéler qu'il vit lui aussi enfermé. Il a quitté le lycée après une grave crise d'angoisse, depuis, il ne peut plus mettre un pied dehors et vit retranché chez lui, avec ses livres, son ordinateur, son chat gourmet et son ukulélé. Flora et Max vont s'écrire, collecter chaque jour des choses lumineuses et réconfortantes à se dire, apprivoiser leur enfermement et peu à peu, avec humour et fantaisie, se construire une place dans le monde. Pour écrire ce livre, Coline Pierré, alias Flora, la détenue, et Martin Page, alias Max, le reclus, se sont échangé des lettres pendant quatre mois, comme s'il s'agissait d'une vraie correspondance. « C'était une expérience passionnante et très fertile, car la surprise, la découverte de la lettre de l'autre nous donnait envie de rebondir, de nouvelles idées germaient sans cesse. » Une expérience stimulante pour les deux auteurs qui ont d'autres projets, d'autres envies de textes à quatre mains.


Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.
L'adaptation théâtrale de Oh, boy ! par Olivier Letellier, a reçu le Molière du spectacle jeune public 2010.


7,50

Ce matin-là, Antoine et Tony ont fait la course sur le chemin du collège. Mais au bout du trajet, ils ont continué. Ils ont envoyé balader leurs soucis. Pour Tony, la hantise de se faire expulser vers l'Ukraine. Pour Antoine, la peur de prendre une nouvelle dérouillée par son père. Tant qu'il leur restera une once de force, ils courront. Fatigués, mais terriblement vivants.