Boys don't cry

20 romans jeunesse pour dégommer les clichés !

"La liberté, la vraie, se trouve depuis toujours dans les livres. Balayer les clichés ? Cela fait presque un siècle que la littérature de jeunesse œuvre dans ce sens. Pour que les enfants, les adolescents puissent se sentir écoutés et encouragés.
Ces romans ont tous en commun de dynamiter les a priori. Avec génie et poésie, ces coups de cœur racontent le monde tel qu'il est : dans toute sa complexité, dans toute sa diversité. Chacun offre aux enfants, ces futurs adultes, des moments à eux, associant plaisir et réflexion, pour se construire sans contraintes."

- Par Julie Remy,
librairie La Cour des grands (Metz),
présidente du réseau Initiales -

9,50

1968. Une petite, petite ville de l’État de New York. Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, dont un avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d'argent à la maison. Trop de bagarres au collège. Des petits boulots pour se maintenir à flot. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s'évader. Une idole inaccessible. Une collection d'oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d'en découdre avec la vie.


7,50

Il a beau porter le nom d’un héros grec, Ulysse n’a aucun goût pour l’aventure. Rester à la maison en compagnie de son chat serait même l’une de ses activités préférées. Mais lorsque Farine disparaît, Ulysse n’hésite pas à braver tous les dangers pour le retrouver. Le voilà prêt à frapper à la porte du garçon d’en face, celui qui collectionne les squelettes, et même à demander de l’aide aux frères Mizzi, les chefs du Clan des Démolisseurs. Toute une aventure !


8,50

Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin…Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?A partir de 13 ans.


Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.


7,50

Louis Feyrières doit faire un stage d'une semaine, comme tous les élèves de troisième. Où ? Il n'en sait rien. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aime pas l'école et qu'il ne se sent bon à rien. « J'ai ma coiffeuse qui prend des apprentis, dit Bonne-Maman, lors d'un repas de famille. Stagiaire, c'est presque pareil. » Coiffeur ? C'est pour les ratés, les analphabètes, décrète M. Feyrières qui, lui, est chirurgien.
Louis se tait. Souvent. Mais il observe. Tout le temps. Comme il n'a rien trouvé d'autre, il entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure. Et le voilà qui se découvre ponctuel, travailleur, entreprenant, doué ! L'atmosphère de fièvre joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme Maïté, Fifi, Clara et Garance, tout l'attire au salon.
Il s'y sent bien, chez lui. Dès le deuxième jour, Louis sait qu'il aura envie de rester plus d'une semaine chez Maïté Coiffure. Même si son père s'y oppose. A partir de 12 ans.