Et toujours les forêts / roman

Sandrine Collette

JC Lattès

  • Conseillé par
    16 septembre 2020

    Corentin !
    Quel personnage !
    Quel destin !
    Décidément, elle est forte Sandrine Collette.
    Mais qu’est-ce qu’elle est sombre. Que ses histoires sont noires.
    Celle-ci particulièrement.
    Heureusement, le texte est très aéré.
    Courts chapitres, gros caractères, paragraphes espacés.
    Je pense que si ça avait été écrit serré, sans espaces d’aération ; j’aurais été trop oppressée et incapable d’aller au bout.
    Dès le début, la vie de Corentin s’annonce mal.
    Mère sans tendresse, sans scrupules.
    Une accalmie pour lui lorsque après des années d’errance, elle l’abandonne chez la vieille Augustine, au cœur des forêts.
    Et puis les études, les amis, il semble sorti d’affaire jusqu’à ce que ………
    la désolation, l’enfer, l’inconcevable, le chaos.
    J’ai été complètement captivée par cette histoire désespérante
    La maîtrise de l’écriture y est pour beaucoup.
    J’hésite à chaque fois à ouvrir un livre de Sandrine Collette sachant que ce qui nous attend ne sera jamais rose, mais jusqu’à présent, jamais je ne l’ai regretté.
    Corentin restera dans ma mémoire.


  • Conseillé par
    30 janvier 2020

    Dystopie

    Corentin n’a pas eu de chance au début de sa vie : abandonné plusieurs fois par sa mère qui n’en veut pas, il finit par grandir chez sa grand-mère aux Forêts.

    Il part ensuite faire ses études à la ville, jusqu’au jour où un cataclysme s’abat sur le monde.

    Heureusement caché avec ses amis dans les sous-sols de la ville, il remonte après plusieurs jours à l’air libre et découvre la dévastation. Il décide de se rendre aux Forêts pour tenter de survivre.

    Encore une fois, Sandrine Collette nous plonge dans un univers à part le temps de notre lecture.

    Un style haché mais pas trop qui convient parfaitement à ce type de récit.

    Un décor gris, forcément, des pluies de cendres qui brulent, une nature morte. Quelques touches de couleur, parfois.

    Un clin d’oeil à Cormac McCarthy et son roman La route.

    Un roman tout en nuances de gris.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des rares instants de couleur.

    https://alexmotamots.fr/et-toujours-les-forets-sandrine-collette/