Opus 77, opus 77

Alexis Ragougneau

Viviane Hamy

  • 30 septembre 2019

    Brillant...

    Genève : Ariane Claessens, pianiste de renommée internationale, s’apprête à jouer aux funérailles de son père, chef d’orchestre réputé et tyran domestique. Elle n’interprètera pas Schumann comme annoncé, mais l’Opus 77, concerto pour violon de Chostakovitch, en hommage à son frère, violoniste virtuose reclus depuis des années dans les montagnes suisses.
    Ariane va jouer sa partition au lecteur sous forme de flash-backs aléatoires et nous raconter l’histoire complexe de sa famille, son histoire. A l’image du jeu de sa narratrice, ce roman est techniquement brillant. Les émotions sont bridées, suggérées et font émerger chez le lecteur une mélancolie douloureuse d’une ineffable beauté.

    par Sylvie Morel