Comme un petit supplément d’homme

« Sagesse souriante, goût du paradoxe et tendresse que met mal la vilenie de l’époque. Le lecteur retrouve ici dans ses exercices d’autodérision, ses fulminations bien réelles et ses désespoirs pour rire, l’auteur de Là où il y a de l’homme… qui l’avait naguère ravi. Le Corneur place au seuil de son ouvrage cet avertissement : « La contradiction est la pierre sur laquelle s’aiguisent ou s’émoussent mes opinions. » C’est dire que la bêtise n’est pas son fort. […] Glanons quelques aphorismes en manière d’illustration : « “Vu le temps que je passe à en dire du mal, je ne comprends pas que l’on puisse dire de moi que je n’aime pas les femmes.” * “Chaque fois que j’entends parler du droit à l’enfant, je pense à Dutroux et Fourniret, deux de ses plus fervents partisans.” * “Un tiers Montaigne, un tiers Alphonse Allais, un tiers La Bruyère : voilà résumée toute mon ambition, ma folle ambi- tion littéraire.” * “Ni par nature ni par choix, je suis pessimiste à cause de tous ceux qui ne le sont pas.” »