- EAN13
- 9782757434635
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 07/12/2022
- Collection
- Histoire et civilisations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945
Une faculté dans l’histoire
Jean-François Condette
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Autre version disponible
La Faculté des Lettres de Lille participe activement à la rénovation des
études supérieures entreprises par les dirigeants de la Troisième République
après 1880. Bien intégrée dans un véritable quartier latin lillois, elle
connaît un développement important entre 1887 et 1914. La formation
d’étudiants plus nombreux et l’accentuation de la recherche originale
deviennent les deux missions fondamentales de l’institution qui n’en oublie
pas pour autant la formation d’un citoyen actif et responsable. La première
guerre mondiale vient compromettre sérieusement l’essor engagé. Au milieu des
pires difficultés, une vie universitaire minimale réussit à se maintenir dans
une ville saignée à blanc par l’occupant. De 1919 à 1939, la Faculté tente de
retrouver l’esprit de novation qui l’animait avant-guerre mais une partie du
dynamisme semble perdu. On reproduit surtout les structures anciennes même si
l’institution connaît ensuite un nouvel essor de ses effectifs étudiants et
enseignants. La seconde guerre mondiale, une nouvelle fois, vient briser
l’élan. La Faculté doit alors vivre à l’heure allemande mais refuse de se
compromettre. Sans entrer dans la résistance active, la plupart de ses membres
refusent l’idée de collaboration et affirment, par leur travail, la survie de
la culture française. En 1945, après les joies de la libération, une nouvelle
reconstruction s’impose cependant.
études supérieures entreprises par les dirigeants de la Troisième République
après 1880. Bien intégrée dans un véritable quartier latin lillois, elle
connaît un développement important entre 1887 et 1914. La formation
d’étudiants plus nombreux et l’accentuation de la recherche originale
deviennent les deux missions fondamentales de l’institution qui n’en oublie
pas pour autant la formation d’un citoyen actif et responsable. La première
guerre mondiale vient compromettre sérieusement l’essor engagé. Au milieu des
pires difficultés, une vie universitaire minimale réussit à se maintenir dans
une ville saignée à blanc par l’occupant. De 1919 à 1939, la Faculté tente de
retrouver l’esprit de novation qui l’animait avant-guerre mais une partie du
dynamisme semble perdu. On reproduit surtout les structures anciennes même si
l’institution connaît ensuite un nouvel essor de ses effectifs étudiants et
enseignants. La seconde guerre mondiale, une nouvelle fois, vient briser
l’élan. La Faculté doit alors vivre à l’heure allemande mais refuse de se
compromettre. Sans entrer dans la résistance active, la plupart de ses membres
refusent l’idée de collaboration et affirment, par leur travail, la survie de
la culture française. En 1945, après les joies de la libération, une nouvelle
reconstruction s’impose cependant.
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