- EAN13
- 9782757434437
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 20/10/2022
- Collection
- Histoire et civilisations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’abbaye d’Anchin de sa fondation (1079) au XIVe siècle
Essor, vie et rayonnement d’une grande communauté bénédictine
Jean-Pierre Gerzaguet
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Autre version disponible
L’abbaye bénédictine d’Anchin, née d’un groupement d’ermites, est fondée en
1079 avec le concours de l’évêque de Cambrai Gérard II. Son spectaculaire
essor s’affirme avec l’abbatiat d’Alvise (1111-1131). Le xiie siècle est un
véritable âge d’or. Au siècle suivant, l’abbaye vit encore sur sa splendeur
mais n’échappe pas aux difficultés à partir des années 1270. Pour écrire ce
livre, il a fallu interroger une documentation considérable. Le nécrologe et
le coutumier inédits ont permis de faire revivre ce monastère dans ses membres
comme dans sa pratique. Le cadre monumental grandiose, aujourd’hui disparu,
l’important réseau de curtes et de paroisses, les trois prieurés attestent de
l’indiscutable puissance de l’abbaye. Le magistère spirituel exercé auprès de
nombreux monastères et le vaste réseau de confraternités manifestent le
dynamisme d’Anchin, insérée dans la société de son temps par de considérables
possessions foncières et des dîmes. La position de l’abbaye sur la Scarpe, à
la frontière entre Flandre et Hainaut, et l’enjeu qu’elle constitue dans la
progression capétienne définissent la spécificité de ses rapports avec les
puissants. Pendant deux siècles et demi, malgré des vicissitudes et en dépit
de la densité monastique de la région, l’omniprésence des moines d’Anchin
illustre la place éminente tenue dans un espace qui dépasse de beaucoup le
cadre d’origine.
1079 avec le concours de l’évêque de Cambrai Gérard II. Son spectaculaire
essor s’affirme avec l’abbatiat d’Alvise (1111-1131). Le xiie siècle est un
véritable âge d’or. Au siècle suivant, l’abbaye vit encore sur sa splendeur
mais n’échappe pas aux difficultés à partir des années 1270. Pour écrire ce
livre, il a fallu interroger une documentation considérable. Le nécrologe et
le coutumier inédits ont permis de faire revivre ce monastère dans ses membres
comme dans sa pratique. Le cadre monumental grandiose, aujourd’hui disparu,
l’important réseau de curtes et de paroisses, les trois prieurés attestent de
l’indiscutable puissance de l’abbaye. Le magistère spirituel exercé auprès de
nombreux monastères et le vaste réseau de confraternités manifestent le
dynamisme d’Anchin, insérée dans la société de son temps par de considérables
possessions foncières et des dîmes. La position de l’abbaye sur la Scarpe, à
la frontière entre Flandre et Hainaut, et l’enjeu qu’elle constitue dans la
progression capétienne définissent la spécificité de ses rapports avec les
puissants. Pendant deux siècles et demi, malgré des vicissitudes et en dépit
de la densité monastique de la région, l’omniprésence des moines d’Anchin
illustre la place éminente tenue dans un espace qui dépasse de beaucoup le
cadre d’origine.
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