Les Derniers Maillons (titre provisoire)
EAN13
9782365331685
Éditeur
Asphalte
Date de publication
Collection
Fictions
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les Derniers Maillons (titre provisoire)

Asphalte

Fictions

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« Je marche sur l’allée Cienfuegos en tenant le NEURON dans ma main refermée,
d’une façon naturelle, sans que l’on puisse deviner sa présence. C’est un cube
d’aspect métallique, opaque. Il doit mesurer quatre centimètres de côté. Il
pèse 300 grammes. Ses arêtes sont légèrement arrondies, comme si elles avaient
été usées à force de passer entre tant de mains. Il ne présente aucune marque,
ni rayure, ni inscription. Ses six côtés sont parfaitement plats, sans rainure
ni orifice. Il est de couleur indéfinissable, comme de la terre morte. Il est
froid et ne se réchauffe pas au contact de ma peau. Il se maintient en
permanence à 18,8 °C, quel que soit l’environnement dans lequel il se trouve.
Il ne vibre pas et ne peut pas être détecté par les portails magnétiques à
l’entrée des souterrains. L’avenir de la Société du peuple libre repose dans
la paume de ma main. » Victor est l’un des maillons de la Société du peuple
libre. Sa mission : convoyer la dernière copie du NEURON, réseau alternatif
qui représente le dernier espoir de liberté dans un monde totalitaire
verrouillé par la corruption. Quand il tombe entre les griffes de la police
centrale et ses robots carcéraux, tout semble perdu. Pourtant, contre toute
attente, le NEURON commence à se répliquer de lui-même… Un retournement de
situation qui met à mal les plans de Nivia, policière infiltrée à l’origine de
l’arrestation de Victor, mais aussi ceux de Raul, charismatique leader de la
Société du peuple libre, dont les objectifs ne sont pas aussi nobles qu’il y
paraît. Quel sera le destin de Victor, tiraillé entre deux camps prêts à le
broyer ? Après Les Rêves qui nous restent, inspiré de l’univers de Blade
Runner, Boris Quercia continue d’explorer les univers de science-fiction avec
ce bref roman poignant. Les références à Philip K. Dick sont toujours
présentes. Mais on pense également à Matrix avec ce combat que livre un noyau
de résistants contre un système totalitaire si puissant qu’il annihile toute
possibilité de penser et d’agir en dehors de lui-même. Comme dans Les Rêves
qui nous restent, l’intrigue science-fictive, toute prenante qu’elle soit, est
un support à une réflexion plus large, extrêmement touchante, qui aborde la
question de la conscience, de ce qui fait de nous des êtres vivants,
sensibles, conscients, se souvenant, s’engageant, luttant. Une science-fiction
humaine, politique, menée tambour battant, qui parlera aussi bien à des
connaisseurs du genre qu’à des libraires qui en lisent peu. Boris Quercia est
né en 1967 au Chili. Il est connu dans son pays en tant que cinéaste aux
multiples facettes : acteur, réalisateur, scénariste… Mais il est également un
romancier qui affectionne les mauvais genres. Son roman Tant de chiens a reçu
le Grand Prix de littérature policière en 2016, ainsi que le Grand Prix du
roman noir étranger au festival de Beaune. Sa trilogie "Santiago Quiñones",
publiée en France par Asphalte, a été adaptée en série télévisée. Entré en
science-fiction en 2021 avec Les rêves qui nous restent, il continue à creuser
ce genre avec délectation. Sa trilogie policière : Les Rues de Santiago, 2014
(repris au Livre de Poche en 2015) Tant de chiens, 2015 (repris au Livre de
poche en 2017) La Légende de Santiago (repris au Livre de poche en 2020) Son
entrée dans la science-fiction : Les rêves qui nous restent, 2021 (repris chez
Pocket imaginaire en 2023)
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