- EAN13
- 9782130853398
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 27/09/2023
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'expérience de l'oppression
Une phénoménologie du racisme et du sexisme
Mickaëlle Provost
Puf
Hors collection
Autre version disponible
L’oppression est limitation d’une expérience, assignation d’un corps.
L’oppression suppose le sujet sur lequel elle s’exerce, elle n’est étouffement
qu’en étant insupportable. Si l’expérience de l’oppression prépare une
résistance possible, c’est parce qu’elle est d’emblée paradoxale. En montrant
que l’oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective
et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et signifiée,
ce livre cherche à penser l’oppression en termes d’expérience vécue. Afin
d’élucider comment elle affecte les corps, les rapports intersubjectifs ou les
relations à la temporalité et à l’espace vécu, l’ouvrage déploie une
phénoménologie allant au cœur de l’objectif et du subjectif, des rapports
sociaux et des expériences ordinaires. Faisant résonner les œuvres de Simone
de Beauvoir et de Frantz Fanon avec les textes de Richard Wright ou ceux de la
pensée féministe contemporaine, l’autrice met au jour certaines dimensions
typiques du vécu d’oppression et ouvre une voie nouvelle pour conceptualiser
l’expérience, la subjectivité et les corps en tant qu’ils sont traversés par
le sexisme et le racisme. Mais l’analyse ne s’attache pas simplement aux
dépossessions et blocages suscités par l’oppression : elle envisage
l’expérience dans ses possibilités et devenirs, ouvrant la voie d’une
phénoménologie des résistances politiques.
L’oppression suppose le sujet sur lequel elle s’exerce, elle n’est étouffement
qu’en étant insupportable. Si l’expérience de l’oppression prépare une
résistance possible, c’est parce qu’elle est d’emblée paradoxale. En montrant
que l’oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective
et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et signifiée,
ce livre cherche à penser l’oppression en termes d’expérience vécue. Afin
d’élucider comment elle affecte les corps, les rapports intersubjectifs ou les
relations à la temporalité et à l’espace vécu, l’ouvrage déploie une
phénoménologie allant au cœur de l’objectif et du subjectif, des rapports
sociaux et des expériences ordinaires. Faisant résonner les œuvres de Simone
de Beauvoir et de Frantz Fanon avec les textes de Richard Wright ou ceux de la
pensée féministe contemporaine, l’autrice met au jour certaines dimensions
typiques du vécu d’oppression et ouvre une voie nouvelle pour conceptualiser
l’expérience, la subjectivité et les corps en tant qu’ils sont traversés par
le sexisme et le racisme. Mais l’analyse ne s’attache pas simplement aux
dépossessions et blocages suscités par l’oppression : elle envisage
l’expérience dans ses possibilités et devenirs, ouvrant la voie d’une
phénoménologie des résistances politiques.
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