- EAN13
- 9782130742470
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 20/04/2015
- Collection
- Souffrance et théorie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Comment la souffrance se dit en rêves
Un regard ethnopsychiatrique
Danièle Pierre
Puf
Souffrance et théorie
Autre version disponible
Qu’est-ce que rêver ? Qu’est-ce qu’interpréter ?« Le rêve est la voie royale
qui mène à l’inconscient », disait Freud. La clinique transculturelle nous
invite à lui redonner une place centrale, dans le transfert et dans la
thérapie ethnopsychanalytique. D’abord parce que le rêve apparaît déjà
interprété de l’intérieur par la culture : le remaniement préconscient de sa
façade ordonnant les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa «
vision du monde ». Ensuite parce que nombre de cultures traditionnelles lui
accordent une importance capitale dans le processus thérapeutique.L’auteur
retrace à cet égard les apports de Géza Roheim (Les portes du rêve) et surtout
de Georges Devereux (Psychothérapie d’un Indien des Plaines est le premier
compte rendu complet d’une thérapie transculturelle).Elle propose ensuite de
redécouvrir l’intérêt d’un concept freudien longtemps considéré comme mineur :
celui de l’élaboration secondaire du rêve, c’est-à-dire le remaniement
préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le
registre de la pensée diurne.À la lumière de ce concept, à travers l’histoire
clinique d’une mère de famille marocaine immigrée en Belgique, le rêve
apparaît comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son
univers culturel. Et il reste toujours le paradigme du travail psychique dans
la cure !
qui mène à l’inconscient », disait Freud. La clinique transculturelle nous
invite à lui redonner une place centrale, dans le transfert et dans la
thérapie ethnopsychanalytique. D’abord parce que le rêve apparaît déjà
interprété de l’intérieur par la culture : le remaniement préconscient de sa
façade ordonnant les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa «
vision du monde ». Ensuite parce que nombre de cultures traditionnelles lui
accordent une importance capitale dans le processus thérapeutique.L’auteur
retrace à cet égard les apports de Géza Roheim (Les portes du rêve) et surtout
de Georges Devereux (Psychothérapie d’un Indien des Plaines est le premier
compte rendu complet d’une thérapie transculturelle).Elle propose ensuite de
redécouvrir l’intérêt d’un concept freudien longtemps considéré comme mineur :
celui de l’élaboration secondaire du rêve, c’est-à-dire le remaniement
préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le
registre de la pensée diurne.À la lumière de ce concept, à travers l’histoire
clinique d’une mère de famille marocaine immigrée en Belgique, le rêve
apparaît comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son
univers culturel. Et il reste toujours le paradigme du travail psychique dans
la cure !
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